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Réponse de Cheikh SECK à Djibril WAR

C’est dommage !

Drôle de manière d’enclencher la rédaction d’un texte mais il faut avouer que c’est l’expression idéale. 

C’est dommage qu’au moment où le peuple, à travers sa forte majorité de Benno Bokk Yaakaar, se targue d’avoir trouvé l’unité tant attendue, la croissance tant espérée et la stabilité tant rêvée d’aucuns font la promotion de leur égo.

C’est dommage que l’appel du Président de la République soit moinsentendu et moins compris par un soi-disant élément d’un Grand Parti membre de BBY, que par les partisans du PS.  

C’est dommage qu’un député censé faire de la défense des intérêts du peuple un sacerdoce, s’abaisse au point de penser qu’il est élu par le peuple et non pour le peuple mais pour sa poche.  

Est-il besoin d’apporter une petite précision sur le motif de ma rédaction ? Moins qu’une réplique, mes mots apparaitront plus comme un complément d’informations que je donne volontiers à un camarade de BBY à la vision limitée, aux pensées décousues, au raisonnement incohérent et qui a l’esprit tournée beaucoup plus vers la quête du gain que vers les intérêts du peuple. Je suis obligé, le temps de la rédaction de cette leçon, de me transformer en maître pour recadrer un camarade qui s’entête à ne point vouloir (ou pouvoir) dépasser le statut de l’élève et de quel élève.

Pour ne pas le citer, monsieur Djibril WAR, réputé être le député le moins compétent de la 12ème législature où il a montré ses limites dans toutes les commissions qu’il a eu à présider, vient de faire une sortie dans les colonnes du quotidien Rewmi du 01 août 2018. Sortie dans laquelle il fustige la décision du parti socialiste de ne pas présenter de candidat aux élections présidentielles de 2019. Mal lui en pris de se prononcer sur la question car, faut-il le lui rappeler ? Mieux vaut se taire et passer pour un nullard que de parler pour confirmer son ignorance.

En vous demandant d’arrêter de juger le Parti Socialiste de l’Extérieur, je m’adresse également à tous ces soi-disant Chroniqueurs ou Analystes politiques dont je suis pressé de savoir de quelle école ils sont diplômés.

Le Parti Socialiste est plus que jamais, grâce à la rigueur du Secrétaire Général Ousmane Tanor DIENG, devenu plus fort, mieux organisé, redynamisé avec un maillage territorial complet et une représentativité avérée.

Des 14 Régions que compte le Sénégal, les 14 Secrétaires généraux d’Unions régionales sont derrière le camarade Ousmane Tanor Dieng.

Des 45 Départements, les 44 et plus de  la  moitié du 45ème qui constitue le département de Dakar sont derrière Ousmane Tanor DIENG.

De ces 138 Coordinations,  les 117 régulièrement renouvelées sont derrière Ousmane Tanor DIENG.

C’est pourquoi au soi-disant petit leader demandant à Wade, Niass et Tanor de se reposer, je lui dirai simplement de se mêler de choses qui le regardent car Niass et Tanor ont encore la confiance de leur formation politique et je dirai que non seulement le Sénégal, mais l’Afrique et le monde ont besoin de leur compétence et de leur sagesse. 

Quant à son centenaire WADE qu’il a trahi plusieurs foisc’est un homme du 18ème siècle et que  Tanor est loin d’avoir l’âge que ce dernier avait quand il arrivait au Pouvoir avec lui.

Le fort d’un parti politique est son culte de l’effort de ses membres. Le Parti socialiste, premier parti à exercer le pouvoir au Sénégal tire sa révérence dans son aggiornamento ce qui lui vaut d’être le parti le plus structuré du pays, et son Secrétaire Général Ousmane Tanor DIENG, cet homme d’une compétence avérée, d’une discipline, d’une courtoisie et d’une humilité jamais égalée ;  je dirai ce travailleur régulier ordonné, efficace et efficient, d’une honnêteté sans reproche et capable d’objectivité.

Cette formation a un culte de production d’hommes de rigueur et de probité morale qui appartiennent à l’histoire de ce pays, sans toutefois se mettre sous les projecteurs des stratèges de l’ombre. Si le parti de Senghor a été dépositaire légal d’une bonne part du marché électoral, c’est parce que des hommes de la dimension d’Ousmane Tanor Dieng ont trouvé l’huile à la machinerie politique conquérante malgré les soubresauts de la vie politique des dernières années.

En lançant l’expression « La patrie avant le parti », le Président de la République faisait sans doute allusion au comportement des uns et des autres. Et c’est dans cet état de fait que le parti socialiste, conformément à la vision du Président Tanor et à la matérialisation du socialisme à hauteur d’homme et de communauté par des actes administratifs forts et une disponibilité sociale élégante, a décidé de poser cet acte qui s’inscrit en droite ligne de la volonté du chef de l’Etat et de l’intérêt du peuple. J’allais dire la décision de ne pas présenter de candidat aux élections présidentielles et de soutenir celui du président Macky SALL. Toutefois il n’est pas donné à n’importe qui de comprendre voire de cerner avec exactitude la pensée de Senghor, surtout que si celui dont il est question porte le bonnet d’âne à l’hémicycle.

Je suis désolé Monsieur War, je sais que vous êtes rarement lucide et vous manquez de compétence et de pédagogie pour un responsable d’école, de Parti sans élèves mais votre analyse est empreinte de ridicule. Un raisonnement différent me surprendrait d’ailleurs de ta part. Comme nous le rappelait Pierre FALARDEAU en ces termes « On va souvent trop loin pour les gens qui ne vont nulle part »hélasmonsieur Djibril War, tu as été laissé à quai.

  Soyons donc nous des socialistes dignes de ce nom, pensons en responsables et agissons en démocrates. « L’avenir », écrit Gaston Berger, « n’est plus ce qui doit inévitablement se produire, il n’est même plus ce qui doit arriver, il est ce que l’ensemble du monde va faire ». La bonne réputation de notre parti n’est point usurpée, elle découle plutôt de la bonne prestance de nos militants, partant du secrétaire général au plus petit sympathisant. Si la raison nous trompe, la conscience ne nous égare jamais, c’est sans doute ce à quoi faisait allusion le fondateur du parti socialiste le président Senghor quand il écrivait que « l’idée est un aliment : il faut la mâcher soi même pour l’assimiler ; ce n’est pas une perle précieuse que l’on avale. » Et si cette tâche s’avère ardue à votre niveau, le seul conseil que je puis vous donner est le suivant : tant qu’il y a des gens uniquement mus par leur intérêt personnel, les intérêts du peuple attendront. Prends donc ta retraite politique parce que tu es victime de l’obsolescence de ta vision des choses. Le Sunugaal vogue dans les eaux salées d’un océan du gouvernement de Benno Bokk Yaakaar. Trouve-toi un aquarium puisqu’il n’y a plus de place pour les poissons d’eau douce. Conseil d’ami.

Cher camarade, si vous utilisiez un peu plus la force des arguments que les arguments de la force, vous m’auriez épargné la peine d’avoir à vous recadrer comme un maître à son élève.

Dans un de ses discours, le Président Macky SALL, cet homme qui fait notre fierté, qui a mis le Sénégal en chantiers, l’économie sur les rails avec un taux de croissance jamais égalé, une inflation maîtrisée, une agriculture développée, un élevage modernisé, des enfants et des vieux soignés gratuitement, des cités religieuses modernisées et des bourses sociales distribuées aux démunis, nous rappelait que « de tous les combats pour l’homme, seul vaut le combat pour l’homme ». Cefaisant, il a tout simplement confirmé les dires de de Pablo Picasso qui arguait que « le sens de la vie est de trouver ses dons. Le but de la vie est d’en faire don aux autres ». 

C H E I K H     S E C K