Camp pénal : Détails sur la première nuit de Nabou Lèye en prison
Placée sous mandat de dépôt mercredi après son inculpation par le juge d’instruction du 2e cabinet du Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye pour les crimes d’associations de malfaiteurs, complicité d’assassinat avec barbarie, dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole, Nabou Léye loge à la chambre 5 du camp pénal de Liberté 6
L’Observateur, qui donne l’information, souffle que l’actrice de la série « Emprise » partage sa cellule avec 10 autres femmes. « Mercredi, à son arrivée dans la prison, la jeune femme qui serait à son tout premier séjour carcéral est chaleureusement accueillie par ses codétenues », avance le journal. La même source révèle que « si d’aucunes cherchent, dans la précipitation, à découvrir le visage de celle qui alimente l’actualité, d’autres l’accueillent avec beaucoup de calme et de sérénité ».
C’est ainsi que « la nouvelle pensionnaire, entourée de ses codétenues, a eu droit à un discours [dans lequel] on lui fait savoir que la prison fait partie de la vie, et que nul ne peut échapper à son destin », souligne le quotidien d’information. Celui-ci affirme que « malgré tout ce soutien », Nabou Léye s’est retranchée dans un coin. « Durant toute la nuit, elle n’a pas fermé l’œil et est restée pensive dans son coin », rapporte L’Observateur.
« Le lendemain jeudi, à 09h, après l’appel des gardes pénitentiaires, autorisant les détenues à regagner la cour de la prison, Nabou Léye a été conduite, elle, au service de l’assistance sociale où on lui a expliqué en détail le règlement intérieur de la prison ».
Le journal du Groupe futurs médias (GFM) indique par la suite que « pour des raisons de sécurité », les gardes pénitentiaires ont défait les tresses de la nouvelle détenue. Il s’agit en effet « de vérifier si un quelconque élément [aiguille, lame, drogue, entre autres] n’est pas enfoui dans ses tresses. »
Nabou Léye, « dévastée et la voix emplie d’émotion », a enfin été autorisée à passer un coup de fil à sa famille.