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​Madièye Mbodj, vice-président de Pastef : « Nous avons combattu ce que nous appelons le présidentialisme»

Madièye Mbodj, vice-président de Pastef, professeur de lettres principal à la retraite, était l’invité du Jury du Dimanche sur Iradio. Il a déclaré au micro de nos confrères, qu’après la création de Pastef, ils ont combattu ce qu’ils appellent « le présidentialisme ».

« Après la création de Pastef, nous avons combattu ce que nous appelons le présidentialisme. C’est-à-dire un hyper président qui est à la fois l’alpha et l’oméga de tout le pays, de toute la République. Ce n’est pas possible. Donc, il n’y a pas un hyper-président qui s’appellerait Bassirou Diomaye Faye. Le président, maintenant, il a des prérogatives qui sont prévues par la Constitution. Nous les respectons. Le Premier ministre aussi. Donc, chacun sait exactement où commence et où finit son domaine de compétences. Et ils le respectent », a fait savoir Madièye Mbodj.

Par ailleurs, poursuit le professeur de lettres : « Par le biais de la presse ou d’autres formes, nos adversaires essaient de créer des zizanies, des bisbilles, ou soi-disant des rivalités entre le président et le Premier ministre. Oui, Sonko en fait trop. Sonko étouffe le président. Sonko marche sur les plates-bandes du président. Ça, c’est des histoires, encore une fois nos deux principaux leaders que sont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, l’un étant le président de la République, l’autre étant son Premier ministre, ils travaillent la main dans la main, en bonne intelligence, au bénéfice du peuple sénégalais ».

Interpellé sur le « pourquoi, ils n’ont pas choisi telle ou telle personne de YAW pour le mettre dans le gouvernement », l’invité du Jury du Dimanche a tenu à apporter des éclairages sur ce sujet.

« Nous avons d’excellentes relations avec nos alliés de Yewwi Askan Wi. Jusqu’à présent, YAW existe. Le groupe parlementaire que nous avons à l’Assemblée, c’est le groupe de YAW. Donc YAW continue de fonctionner. Parce qu’il y a eu aussi une liberté. Il y a eu des choix d’une stratégie pendant ces élections-là. Ceux qui sont partis avec leur propre candidature, ils ont proposé un projet. Nous aussi, nous ayons notre candidature, nous avons proposé un projet. Certains sont venus à nous bien avant les élections. D’autres sont venus à nous pendant la campagne et nous avons gagné ensemble avec ces gens-là, avec ces camarades-là. Donc si nous devons vraiment nous ouvrir, nous allons nous ouvrir en direction du parti et des alliés du parti qui l’ont accompagné jusqu’à la victoire. Ça, c’est toute logique. Je ne pense pas qu’on puisse nous reprocher quoi que ce soit », a-t-il estimé.

Avec PressAfrik