NDEYE BAKHAO NDIONGUE SECRETAIRE GENERALE CNTS FC/ AUTHENTIQUE: «Certains chefs d’entreprise foulent au pied les libertés syndicales »
Profitant de la journée internationale du Travail, célébrée hier à travers le monde, la Secrétaire Générale du CNTS FC Authentique dénonce avec la dernière énergie l’attitude de certains chefs d’entreprises au Sénégal, qui refusent que leurs employés syndiquent.
Syndiquer au Sénégal est devenu un gros risque pour l’employé.
Certains chefs d’entreprises peuvent tout accepter sauf le syndicalisme. Nombreux, ce sont des employés licenciés abusivement car ayant créé un syndicat dans leurs entreprises, alors que liberté syndicale est un droit dans tous les pays du monde en général et au Sénégal en particulier. Une situation que Ndeye Bakhao Ndiongue dénonce. Pour elle, certains chefs d’entreprises foulent au pied les libertés syndicales au Sénégal. «Nous dénonçons que certains chefs d’entreprises foulent au pied les libertés syndicales. Ils refusent que leurs employés syndiquent alors que c’est un droit.
Le droit syndical il faut l’appliquer. C’est la raison pour laquelle vous voyez beaucoup de licenciements abusifs », a dénoncé la Secrétaire Générale du CNTS FC /Authentique hier lors d’un grand rassemblement de leur syndicat tenu hier à Dakar. Sur ce, elle interpelle le nouveau président de la République Bassirou Diomaye Faye d’appliquer son slogan : JUB, JUBAL, JUBANTI. «Nous demandons au nouveau président Bassirou Diomaye Faye d’appliquer son slogan jub, jubal, Jubanti mais il doit savoir quand tu n’es pas jub, tu ne peux pas Jubanti. Il faut que les autorités étatiques, les chefs d’entreprise s’approprient ce slogan », invite-t-elle. Non sans dénoncer les conditions de vie des travailleurs.
« Les travailleurs vivent dans des conditions inhumaines dans les entreprises. Ils réclament une bonne prise en charge de leurs préoccupations. Ce qui n’est pas évident. Chaque année les mêmes revendications reviennent et on ne trouve pas de solution », peste-elle, qui met à nu aussi les manquements au niveau des contrats.
Elle révèle que chefs d’entreprises signent que des contrats de prestations et non des CDD Ou CDI. Le CNTS FC de dénoncer que ces cahiers de doléances ne soient pas traités à temps. «Les mêmes doléances pour chaque année ce sont les mêmes doléances qui reviennent, nous ne trouvons pas de solutions. Il faut qu’ils reviennent la dessus nous ne pouvons plus attendre, le temps presse et la situation est catastrophique ».
Abdoulaye DIAO