SAISIE DE 661 KG DE FAUX MEDICAMENTS PAR LA SU ET LA POLICE DE TAMBA : les 9 femmes interpellées vendaient des pommades pour grossir le sexe, les fesses et les seins
En collaboration avec Interpol, des opérations de saisie de médicaments se mènent depuis début juillet, sur tout le territoire national. Les éléments de la Brigade de lutte contre la criminalité (Blc) de la Sureté Urbaine (Su) ont saisi en une journée 611 kg, tandis que le Commissariat central de Tamba a mis la main sur 50 kg. Sur les 17 personnes interpellées, 9 sont des femmes. Elles vendaient des pommades destinées à grossir le sexe de l’homme, les seins et les fesses de leurs clientes en quête de rondeurs.
La vente illicite de médicaments constitue un réel problème de santé public. Pour venir à bout de ce fléau, il se mène depuis le début du mois de juillet 2018, une opération nationale coordonnée par Interpol. Rien que pour la journée du jeudi 5 juillet 2018, les éléments de la Brigade de lutte contre la criminalité de la Sûreté Urbaine (Su) ont mis la main sur 611 kg de médicaments et arrêté 2 personnes. Du côté du Commissariat central de Tamba, le Commissaire Tamba a saisi 50 kg de produits et interpellé 15 suspects dont 9 femmes. Ces dernières, qui se ravitaillaient au Mali, s’activaient dans le rayon des pommades destinées à faire grossir le sexe de l’homme, les fesses et les seins des femmes. Elles vendaient aussi des aphrodisiaques. Selon nos sources, les saisies se sont faites dans le cadre d’une opération menée conjointement avec le Service d’hygiène, le Service du Commerce, la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna), l’hôpital régional, sous la houlette du Gouverneur de région de Tamba. Des groupes ont été constitués pour investir les marchés et gares routières. Au préalable, la veille de l’assaut, la Police a fait un travail de reconnaissance. En dehors des produits pour les couples, il y a dans le lot des antalgiques, des anti-inflammatoires des antibiotiques etc. L’enquête qui n’a pas encore été bouclée, a révélé, par ailleurs, que les commerçants avaient des factures prouvant que les produits ont été dédouanés.
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