Corps exhumé et brulé à Kaolack : Des ONG de défense des Droits de l’homme montent au créneau
Amnesty International Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (RADDHO) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) ont conjointement réagi aux événements choquants qui se sont déroulés dans la soirée du 28 octobre 2023 à Kaolack, dans le centre du Sénégal. Le corps d’un homme inhumé dans un cimetière a été exhumé et brulé par des individus non identifiés.
Ces organisations de défense des Droits de l’homme condamnent vigoureusement cet acte odieux qui porte atteinte à la dignité du défunt et à sa famille.
Dans un communiqué de presse, ces ONG ont déclaré qu’« elles condamnent vigoureusement cet acte qui porte atteinte à la dignité du défunt et de sa famille. Elles exhortent les autorités judiciaires, qui se sont déjà autosaisies, à rechercher les auteurs et à les traduire en justice dans le cadre d’un procès équitable ».
De plus, ces organisations ont tenu à rappeler que, conformément à la législation sénégalaise, la création, la désaffection ou l’agrandissement des cimetières relèvent de la compétence des maires des communes et des villes, en vertu de l’article 81 alinéa 11 et de l’article 169 alinéa 8 du Code général des collectivités territoriales. « Les maires ont l’obligation de délivrer un permis d’inhumer aux proches de toute personne décédée et de veiller à la sécurité des cimetières », rappellent-elles.