Les élections au Zimbabwe prolongées d’une journée dû à des retards, l’opposition crie à la fraude
Quelque six millions d’électeurs zimbabwéens étaient appelés mercredi 23 août aux urnes pour un scrutin présidentiel et législatif marqué par des retards et des incidents. Tous les yeux étaient braqués sur le duel entre le président sortant Emmerson Mnangagwa et son principal rival Nelson Chamisa. L’opposition a dénoncé des « fraudes » et des « entraves » lors d’un vote censé se finir mercredi, mais il a été prolongé pour un jour de plus dans certains bureaux en raison de problèmes logistiques.
Malgré un calme relatif mais sans illusions, le chef de l’opposition a d’ores et déjà dénoncé des fraudes et « entraves » de la part du parti. Nelson Chamisa a dénoncé une volonté délibérée du parti au pouvoir de « créer de la confusion pour brouiller les pistes ». « Nous avons clairement affaire à des entraves aboutissant à supprimer des électeurs, un cas classique de triche archaïque datant de l’âge de pierre », a dénoncé Nelson Chamisa, avocat et pasteur de 45 ans, devant la presse.