Le Proche-Orient frappé par une violente vague de chaleur
Les températures extrêmes de cet été 2023 frappent aussi les pays du Proche-Orient, dont nombre d’entre eux subissent déjà des difficultés dues aux coupures fréquentes d’électricité.
L’Irak, pays particulièrement exposé à certains effets du changement climatique, suffoque sous une vague de chaleur avec des températures montant jusqu’à 51 degrés Celsius lundi 14 août ; une canicule difficilement tenable pour nombre d’Irakiens qui travaillent en extérieur. Dans certaines provinces, comme celle de Dhi Qar (sud), les autorités ont réduit les horaires de travail des fonctionnaires.
Les températures devraient quelque peu baisser dans les prochains jours, mais la météo prévoit des « températures élevées jusqu’à fin septembre ».
Bon nombre d’Irakiens n’ont pas les moyens de profiter de l’air conditionné chez eux. Dans ce pays pourtant immensément riche en pétrole, le réseau électrique est défaillant et n’assure que quelques heures de courant par jour par manque d’entretien et de capacité. Et payer le propriétaire d’un groupe électrogène privé n’est pas à la portée de toutes les bourses: plus de 100 euros par mois pour une famille de quatre personnes.
L’Irak vit actuellement sa quatrième année de sécheresse consécutive qui se traduit par des températures très élevées et un manque de précipitations. Selon l’ONU, l’Irak l’un des cinq pays les plus exposés à certains effets du changement climatique.