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Birame Waltako Ndiaye Mpec: « Khalifa Sall et la mémoire miraculeusement retrouvée de ses néo-détracteurs…

Son charisme, son profile le plus présidentiable des candidats déclarés, sa culture politique ou encore son expérience, illuminent son chemin vers la présidence de la République. C’est ce que semble illustrer Birame waltako Ndiaye du Mouvement Populaire d’Emancipation Citoyenne, (Mpec). Dans sa chronique du jour, voici ce qu’il lance in extenso à l’égard de ses néodétracteurs issus de la bannière « Pastefienne… »


« Khalifa Sall aura compris qu’il n’y a rien à faire avec les militants de Pastef, dans la perspective des élections de 2024. Ses alliés d’hier, conciliants et approbateurs faisaient pattes de velours, tant qu’il se mettait au rang, à côté de leur mentor. Aujourd’hui, ils le vouent aux gémonies sous prétexte de faits et gestes subitement ressortis des placards où tapit le soufre, en attendant que quiconque compte s’affranchir de la tutelle. Comme par hasard, sont remis au goût du jour la question fameuse de la caisse d’avance pour s’en servir comme effet rédhibitoire. Jamais, celle-ci n’a été soulevée par les néo-détracteurs comme devant empêcher de faire équipe avec Khalifa Sall dans Yewwi dont ce dernier a eu à assurer la présidence pendant très longtemps.


Abib Sy et consort devront également apprendre de ce revirement à 180 degrés. La logique et le courroux de la brigade leur tomberont dessus si jamais ils s’aventurent à agiter leurs propres ailes pour un départ sans « ndigël » (consigne donnée par un guide spirituel à un adepte). La grande artillerie sera déployée en leur direction, quels qu’en soient les motifs invoqués, les raisonnements adoptés et les ententes préalables sur les identités distinctes. La vérité est que toute indépendance d’option et de démarches contraires à la position du suzerain sera assimilée à un crime de lèse-majesté.


C’est compréhensible. Il n’est plus question de coalition, de coopération ou de confrontation d’idées pour en éprouver les teneurs et les brillances. Seule la méthode de juxtaposition est admise, et ce, à la condition qu’elle serve à renforcer l’impérieuse exigence du Gatsa-gatsa. C’est celle-ci qui maintient solitairement le patron au pinacle. Rupture de logique ! Le bon sens voudrait que tous les candidats issus de Yewwi soient du moins protégés sinon épargnés pour qu’au second tour l’un d’eux bénéficie du travail de terrain optimal de tous les autres. La charte de Yewwi avait pourtant prévu et scellé la conduite indiquée.


Eh oui ! Khalifa Sall s’est montré très rassurant, face à Maimouna Ndour Faye. Sa connaissance de l’État, sa lucidité et sa tempérance rassurent plus d’un. Il a affiché une capacité à garantir la paix publique, la stabilité politique et la cohésion nationale. Il a également mis en avant de véritables options de politiques publiques alternatives. Le tout s’est manifesté sur fond de maîtrise des rouages administratives et étatiques. En faisant part de son expérience, de ses compétences, de son ouverture au dialogue et de son attachement à la République, il prend une nette longueur d’avance, en attendant que les autres candidats en fassent de même.


Il parle de la médiation comme étant, entre autres, un outil de règlement et un moyen de se préserver des pratiques de chasse aux sorcières. Ensuite, il explique, en exemple, le mécanisme qui consiste à mettre la main sur une partie du patrimoine du mis en cause, et non sur une partie de l’argent dérobé. Quant aux assises nationales, socle de son projet de société, il a bel et bien fait état de la nécessité de leur mise à jour.

Birame Waltako Ndiaye
Mouvement Populaire d’Emancipation Citoyenne (MPEC)