Macky Sall à Ouagadougou pour les festivités des 50 ans du CAMES
Dès les premières années de leur indépendance, les pays d’expression française d’Afrique et Madagascar eurent l’idée de créer un organisme de coordination des problèmes de l’Enseignement supérieur. Après plusieurs réunions de spécialistes chargés de définir le rôle et les fonctions de l’Enseignement supérieur, une « Commission consultative d’expert pour la réforme de l’Enseignement en Afrique et à Madagascar » est mise en place, rappelle le CAMES sur son site. Dans une résolution faite à Paris, en 1966, la Conférence des ministres de l’Éducation nationale donnait mandat à cette commission « d’entreprendre une recherche approfondie sur les structures et les enseignements des Universités Africaines et Malgache, dans un large esprit de coopération interafricaine ». Les conclusions de la Commission sont soumises à la Conférence de Niamey (22 et 23 janvier 1968), des chefs d’Etats de l’ex-OCAM (Organisation commune africaine et malgache) qui décidèrent la création du « Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur », regroupant à ce jour seize (16) Etats francophones d’Afrique et de l’Océan Indien.
Il prépare « les projets de conventions entre les Etats concernés dans les domaines de l’Enseignement supérieur, de la recherche et contribuer à l’application de ces conventions ».
Le CAMES conçoit et promeut « la concertation en vue de coordonner les systèmes d’enseignement supérieur et de la recherche afin d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements d’enseignement supérieur et de recherche, favoriser la coopération entre les différentes institutions, ainsi que des échanges d’informations ».