Viol présumé de 27 filles : Les victimes racontent leur supplice !
L’affaire continue de faire couler beaucoup d’encre et de salives. 27 filles ont été violées par le maitre coranique. Aussi impossible que cela puisse être , les habitants de Santhiane (village situé à Touba) peinent à retrouver le sommeil depuis l’éclatement de cette affaire . Serigne Khadim Mbaché, le présumé bourreau toujours dans la nature reste activement recherché.
Toutefois, pour en savoir un plus, nos confrères de BesBi sont allés à la rencontre des victimes de ce dernier. Selon eux, le pot-aux-roses a été découvert par une fille qui avait refusé d’aller un jour faire ses cours, malgré les remontrances de sa maman. Après le départ de cette dernière au marché, elle s’en est ouverte à sa grande sœur pour lui dire qu’elle refusait d’aller étudier parce que le maitre coranique entretenait avec elle et toutes les autres filles des rapports sexuels. La fille a rapporté qu’il leur enduisait de l’eau bénite avant d’effectuer sa sale besogne. C’est ainsi que, comme une parole libérée, toutes les autres filles, devant leurs mères, ont avoué avoir été forcées par ce maitre coranique à faire des rapports sexuels..
« Chaque matin, lorsque nous venons pour étudier, il nous demandait de passer dans sa chambre. C’est dans cet endroit qu’il abusait de certaines d’entre nous. Les plus jeunes, il leur caressait le sexe et mettait son doigt. Les moins jeunes, c’est-à-dire celles qui était âgées de 10 ans, après leur avoir fait sucer son sexe jusqu’à éjaculation, il leur imposait la fellation. Quant aux plus âgées, celles qui ont plus de 12 ans, il couchait avec elles. Après chaque rapport sexuel, il nous menaçait en ces termes : ‘’Si jamais vous tentez de le raconter, je le saurai à travers le chapelet que je porte par devers moi. ».
Elle poursuit: « Il (Serigne Khadim) avait l’habitude de faire faire à certaines d’entre nous des fellations, à d’autres de lui sucer le sexe jusqu’à ce que le sperme coule dans nos bouches. Et ensuite, il couchait chaque matin avec quelqu’un d’entre nous. Lasse d’obéir à cette pratique, je m’en suis ouverte à ma grande sœur. Elle m’a ensuite amenée chez la sage-femme en consultation. Cette dernière nous a envoyé chez un gynécologue. » Aussitôt que cette nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre, chaque parent a amené sa fille ou sa protégée en consultations chez la sage-femme.
Comme ces jeunes filles, leurs parents aussi sont traumatisés. Ainsi, il interpelle l’Etat et les organisations de défense des droits de la femme mais aussi de la protection des enfants. Ce , pour un suivi psychologique de leurs filles.