AFFAIRE SWEET BEAUTY: Sonko et Adji Sarr devant la chambre criminelle le 16 mai
Les efforts de ses avocats pour faire annuler la décision du doyen des juges auront été vains ! Ousmane Sonko répondra bel et bien des charges de viol et menaces de mort contre Adji Sarr, devant la chambre criminelle. Ce sera le 18 mai prochain.
L’information a été révélée hier par la Rfm. Le procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr qui l’accuse de viol et de menaces de mort, est fixé pour le 16 mai prochain, devant la chambre criminelle. C’est dire que ce que redoutaient la défense, au point se saisir la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar, d’une requête aux fins d’annulation de l’ordonnance de renvoi du Doyen des Juges, suivie d’un pourvoi en cassation déposé sur la table de la Cour Suprême, toutes les deux rejetées, est bien arrivé. Trainé en justice dans le cadre de l’affaire dite Sweet Beauté, du nom du salon de massage où auraient eu les faits présumés de viol et de menaces de mort, Ousmane Sonko, leader de Pastef et de l’opposition, s’était vu renvoyé, en janvier dernier, devant la chambre criminelle pour jugement, par le doyen des juges Oumar Maham Diallo, qui avait fini d’entendre les différentes parties et faire des confrontations entre elles. Les avocats de la défense avaient crié au scandale et à une volonté de condamner à tout prix leur client pour l’écarter de la présidentielle dont il est le principal challenger du candidat du pouvoir, éventuellement Macky Sall. Mais toutes leurs tentatives de faire casser la décision ont été vaines. Une épine de plus dans le pied de Sonko, qui, une semaine avant, le 8 mai, doit comparaître en appel, dans le dossier de diffamation qui l’oppose au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang et pour lequel, il a été déjà condamné à 2 mois de prison avec sursis et à payer des dommages et intérêts de 200 millions. Une affaire pour laquelle, le plaignant, une ponte du régime, est accusé par les partisans de l’opposant et une bonne partie de l’opinion, de vouloir faire condamner lourdement l’opposant en chef, afin qu’il perde son éligibilité et ne se présente donc pas à la présidentielle du 25 février 2024, pour laquelle, il est la plus sérieuse menace pour le pouvoir.