72 heures renouvelables: Les travailleurs de la justice maintiennent la pression
Leurs revendications n’ont pas été entendus. L’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) vient de décréter 72 heures de grève, renouvelables, le lundi et mardi.
Après leur grève, la semaine dernière, ces travailleurs de la justice compte encore se faire entendre car leur révolte la semaine dernière n’a pas encore porté ses fruits.
L’UNTJ dénonce une instabilité sociale dans le milieu judiciaire, les membres de l’Untj fustigent également le retard dans la mise en pratique des réformes relatives au statut particulier du cadre des fonctionnaires de la Justice.
Autres griefs soulevés par l’Untj, c’est ce qu’elle considère comme une «nébuleuse dans la gestion du fonds commun des greffes avec une absence totale de lisibilité et de reddition des comptes de la part du comité siégeant au ministère de la Justice».
Sur un autre registre, l’Untj déplore la situation statutaire des administrateurs de greffe de même que celle des interprètes qui, selon elle, demeure inchangée.
Enfin, les syndicalistes de la justice exigent le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers, l’enrôlement des agents autres que les greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des agents des greffes et Parquets, l’ouverture sans délai du concours professionnel des administrateurs des greffes et un audit du personnel bénéficiaire des Fonds communs de greffe. En conséquence, dans son préavis adressé au ministre de la Fonction publique avec ampliation faite au ministre de la Justice et celui du Travail entre autres institutions, l’Untj n’exclut pas, dans un délai d’un mois, d’observer une grève si ses points de revendications n’ont pas été satisfaits.