Sommet du Financement des infrastructures en Afrique: L’exécution d’une soixantaine de projets en première ligne des discussions
Les chefs d’Etat et de gouvernement africains, le secteur privé et les investisseurs, se réunissent aujourd’hui au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) dans le cadre du deuxième sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique (Dfs-2). L’objectif de ces deux journées est la mise en œuvre du deuxième plan d’actions prioritaires du (Pida Pap 2), qui comprend 69 projets.Le deuxième sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique (Dfs2) s’ouvre aujourd’hui au Cicad.
Après la première édition qui s’est tenue en 2014, ce sommet va illustrer le changement de paradigme en cours dans le financement et le développement des infrastructures en Afrique.Face au constat que le déficit d’infrastructures, leur qualité et accessibilité insuffisantes, privent chaque jour le continent d’opportunités socio-économiques, l’Agence du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Auda-Nepad) a donc défini le deuxième plan d’actions prioritaires du Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida-Pap-2), entériné en février 2021 par les chefs d’Etats africains. 69 projets prioritaires ont été identifiés pour un investissement total de 160 milliards de dollars. Parmi eux, 20 projets prioritaires dans le secteur de l’énergie, les transports et l’eau ont été sélectionnés et seront présentés lors du sommet aux chefs d’Etats, investisseurs et acteurs du secteur privé.
Avec le renforcement du concept de corridor intra-africain intégré, Auda-Nepad encourage une approche multisectorielle. Cette première journée est consacrée aux tables rondes, permettant de présenter les objectifs et les besoins de financement liés aux vingt projets du Pida Pap2. Selon la directrice générale de l’Agence du Nepad, Nardos Bekelé Thomas, l’idéal est de discuter avec tous les parties prenantes pour accélérer la mise en œuvre de la deuxième phase de ce projet. « Lors de ce sommet, il ne s’agit pas de beaucoup parler, mais nous voulons que cette rencontre soit une conférence des actions concrètes qui pourrait avoir un impact sur la vie des populations africaines », a déclaré la directrice générale.