Haïti cherche à faire financer son combat contre le choléra
Un appel aux dons a été lancé par des représentants du gouvernement haïtien et l’ONU, indique Le Nouvelliste. Leur objectif : « obtenir 145,6 millions de dollars pour soutenir le pays dans la réponse d’urgence face à la nouvelle vague de choléra et apporter une aide vitale à 1,4 million de personnes vivant dans les zones les plus affectées ». Selon le communiqué, cette somme permettrait notamment aux autorités locales de contenir la propagation du choléra, « par le biais d’activités en termes d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement et de santé, tout en répondant aux besoins urgents, en sécurité alimentaire, nutrition et protection, dans les zones les plus affectées ». Selon l’OMS, « 500 000 personnes sont à risque de contracter le choléra en Haïti ».
Pendant ce temps, selon Le National, « les enfants retournent à l’école graduellement », depuis le « déblocage des produits pétroliers et le réapprovisionnement de quelques stations-service ». Des écoles ont rouvert à Miragoâne, Saint Marc, à Jérémie. Le Nouvelliste explique que ce sont surtout les écoliers loin des grandes villes qui sont concernés. « Dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, c’est un autre cas de figure. Très peu d’écoliers ont regagné leurs salles de classe », poursuit le journal. « Une poignée d’écoles privées fonctionnent. Les écoles publiques manquent à l’appel ».
Peu d’enthousiasme après l’annonce de la candidature de Donald Trump
La presse américaine n’est pas tendre avec Donald Trump, au lendemain de l’annonce de sa candidature à la présidentielle de 2024. « Non. », titre simplement l’éditorialiste du National Review ce mercredi. Un non « ferme et sans équivoque », insiste le média conservateur. Tout en reconnaissant à Donald Trump certains succès lors de son mandat, le National Review pense que la position du parti républicain « s’est considérablement érodée sous son hégémonie » et refuse de « rester personnellement et politiquement redevable à Trump et à ses obsessions fêlées pendant au moins deux ans de plus ». Le New York Times a jugé le discours de l’ancien président « décousu » et estime qu’il a ignoré « les préoccupations des républicains qui le considèrent comme responsable de la faible performance du parti aux élections de mi-mandat ».
La défaite de Kari Lake, pour le poste de gouverneur en Arizona, est très commentée ce mercredi. Pour Politico, c’est un « mauvais présage ». Le Wall Street Journal va plus loin : Kari Lake, « tout droit sortie du casting de Mar-a-Lago », ne pouvait pas perdre. Elle « se présentait dans un État historiquement rouge, sous un président démocrate impopulaire, avec une inflation de 8 % », rappelle le quotidien. « Si Kari Lake n’a pas pu gagner sur “Stop the Steal” [le mantra de Donald Trump] en 2022, on voit mal comment quelqu’un d’autre pourrait y arriver. Peut-être qu’enfin, l’élection de 2020 est terminée ». Son ancien vice-président Mike Pence, qui a depuis longtemps pris ses distances, a « laissé entendre qu’il ne le soutiendrait pas » pendant les primaires. « Je pense que nous aurons de meilleurs choix », a-t-il déclaré lors d’une interview pour la promotion de son nouveau livre, indique le New York Times.
Avortement : la « loi du battement de cœur » retoquée
En Géorgie, un juge a annulé mardi, pour des raisons de forme, la loi qui interdisait l’avortement après six semaines de grossesse. Il a jugé la loi inconstitutionnelle. Le texte, rappelle Axios, interdit les avortements une fois que l’activité cardiaque est détectée dans un embryon, avant que de nombreuses femmes sachent qu’elles sont enceintes. Votée en 2019, mais immédiatement bloquée, elle était entrée en vigueur en juillet seulement, après le renversement de Roe vs Wade par la Cour suprême.