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Épilation à la lumière pulsée : des clientes, brûlées après des séances, vont porter plainte

Plusieurs femmes ont relevé des traces ou brûlures après avoir participé à des séances d’épilation définitive dans une grande enseigne française. Une action en justice pourrait intervenir.

Elles voulaient se débarrasser définitivement de leurs poils et se retrouvent finalement à ne plus pouvoir montrer leurs jambes. Alors que Ouest-France rapporte le témoignage d’une jeune femme prénommée Élise, victime de brûlures graves lors de séances d’épilation définitive dans un institut d’Angers (Maine-et-Loire), plusieurs femmes auraient été victimes d’épilations manquées et témoignent dans un groupe Facebook. Et même dangereuses.

Au total, selon BFMTV, elles seraient au moins une dizaine à vouloir porter plainte contre l’enseigne Dépil Tech, l’un des géants du secteur, où elles ont toutes contracté ces désagréments, allant de traces jusqu’à la brûlure au deuxième degré pour Élise, l’angevine, mi-septembre.

Après une première séance qui s’est déroulée normalement en début d’année, Élise raconte qu’elle a eu des premières brûlures lors de sa deuxième séance en juin. C’est lors de sa troisième séance qu’elle va endurer de grandes souffrances : « Ça me brûlait énormément. On m’a demandé si ça chauffait comme si on me passait un fer à repasser sur la jambe, avant de réduire l’intensité pour l’autre jambe. J’avais mal, mais je faisais confiance, explique la jeune femme à Ouest-France. J’avais hypermal. Je ne pouvais plus dormir ».

Une épilation sur une peau bronzée mise en cause

Le poids des draps dans le lit ou les gouttes d’eau de la douche étaient trop douloureux pour ses jambes, brûlées au second degré selon un dermatologue qu’elle a consulté pour montrer sa peau cloquée. Depuis un mois, Élise a dû recevoir des soins quotidiens : gras, crèmes, bandes mais « les marques sont encore visibles. Je crains que ça reste définitivement ». Elle n’a pas déposé de plainte mais elle a pris contact avec une avocate. « C’est grave, c’est de l’incompétence », regrette auprès du quotidien régional la jeune femme dont l’institut a remboursé « les soins ».

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