BONS DE SOUTIEN : Le Sénégal cherche 50 milliards de CFA sur le marché financier
Le Sénégal va lancer, le 22 octobre prochain, sur le marché financier de l’Union économique monétaire ouest africain (UEMOA), des Bons de soutien et de résilience du Trésor par adjudication, portant sur un montant de 50 milliards de FCFA et sur une maturité de 364 jours.
La date de dépôt des soumissions est fixée au vendredi 22 octobre 2021 à 10H30 TU, heure limite. La présente émission de Bons Assimilables du Trésor dénommé ‘’Bons de soutien et de résilience’’ vise à permettre à l’émetteur de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales dans le but de couvrir les besoins de trésorerie nécessaires au soutien des efforts de relance économique des États, afin qu’ils retrouvent la trajectoire de croissance d’avant la crise sanitaire de la covid-19. Ces fonds mobilisés vont servir à la résilience dans les changements d’orientation budgétaires prises par les États, face aux chocs adverses et inhabituels auxquelles leurs économies font face.
Selon le communiqué de l’UEMOA, cette émission concerne l’ensemble des États de la zone UEMOA confrontés à cette situation et en émettant le souhait. Elle cible tous les investisseurs à savoir, les entreprises ou individus souhaitant soutenir utilement les États de la zone. Elle est ouverte aux investisseurs de l’espace UEMOA et HORS UEMOA. La valeur nominale unitaire d’un bon du trésor est de 1.000.000 FCFA et les soumissions sont faites à taux multiples ≤ 3,50%. Le remboursement du capital interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au dimanche 23 octobre 2022. Les revenus perçus sur Bons Assimilables du Trésor sont exonérés d’impôts pour les investisseurs résidant au Sénégal. Les non-résidents sont soumis à la fiscalité applicable sur le territoire du pays de résidence.
Pour rappel, l’économie sénégalaise repose principalement sur le secteur tertiaire qui contribue à hauteur de 50,4% à la formation du PIB. Les secteurs secondaire et primaire représentent 25,8% et 16,62% du PIB, employant respectivement 14% et 32% de la main-d’œuvre.
L’info