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COVID : BAISSE DES CAS POSITIFS ET DES DECES : Diouf Sarr droit dans ses bottes

En dépit de la tendance baissière des cas de contamination et des décès dus à la pandémie du coronavirus, le ministre de la Santé et de l’Action sociale reste droit dans ses bottes. Abdoulaye Diouf Sarr qui a réceptionné hier, deux centrales à oxygène, ne veut en aucun cas, vendre la peau de l’ourse avant de l’avoir tué.

La tendance baissière des contaminations et des décès dus à la pandémie du coronavirus ne fait pas pour autant baisser les bras au ministre de la Santé et de l’Action sociale. Abdoulaye Diouf, même s’il salue cette nouvelle donne, se veut prudent et réaliste. ‘’Il ne faut pas vendre la peau de l’ourse avant de l’avoir tué. Il faut rester droit dans nos bottes, poursuivre la riposte et ne pas baisser les bras. Ma philosophie en toute chose, c’est de ne pas lâcher prise. Je ne lâcherai pas prise, mes équipes ne lâcheront pas prise jusqu’à la dernière minute’’, a déclaré hier, le ministre de la Santé, en marge de la cérémonie de réception de deux centrales à oxygène destinées à Dalal Jamm et à Fann. Selon lui, depuis le début de la pandémie, le Sénégal s’est inscrit dans une guerre contre le virus de manière assumée et courageuse. Mais en ayant effectivement une perspective à long terme. ‘’On ne s’est jamais dit que dès demain matin, nous allons sortir le virus du pays. Nous nous sommes toujours dit que c’est un combat de longue durée et d’endurance. C’est pourquoi ce qu’il est convenu d’appeler la première vague a été vaincue avec beaucoup de détermination’’, soutient-il. Soulignant ainsi que cette première vague n’avait pas les caractéristiques de la troisième. ‘’On n’était pas dans un environnement de variants, mais dans un environnement moins complexe.

 Le virus aussi n’était pas connu, nous étions dans un environnement plus aléatoire et nous n’avions pas tous les déterminants par rapport à ce virus’’, note-t-il. Non sans faire remarquer que la deuxième vague aussi est arrivée malheureusement dans un contexte où il y avait un relâchement qui a occasionné beaucoup de difficultés en termes de reprise de la riposte. Même si, relève-t-il, lui et ses équipes ont été très flexibles, très réactifs, très courageux et très combatifs. 

Les facteurs probables de la baisse actuelle des contaminations et des décès

Soulignant que la troisième vague n’est pas le propre du Sénégal, qui, néanmoins, était mieux préparé. ‘’Nous avons accueilli cette troisième vague mais avec cette fois-ci plus de réactivité dans la reprise des opérations, parce que nous avons dit que nous mettons les CTE et le dispositif en veilleuse et dès qu’on sent que le virus revient, qu’on se met debout comme un seul homme. 

Aujourd’hui, nous voyons une tendance baissière, nous prions pour que cela se poursuive’’ dit-il. Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer cette baisse des contaminations et des décès liés à la covid-19, dont d’abord, les efforts sur la vaccination. ‘’Aujourd’hui, on a dépassé 1.215.000 vaccins. Ce qui est important et cela, nous le devons à la vision et à l’engagement du chef de l’Etat qui s’est dit, depuis le début, nous ne pouvons pas attendre l’initiative de mutualisation pour commencer notre vaccination, sur la base de nos ressources propres, nous allons démarrer’’ explique-t-il. 

L’autre élément important, note-il, c’est la prise de conscience collective. ‘’Cette prise de conscience des populations par rapport à cette troisième vague en termes de protection, me semble être importante. On a vu que ces derniers temps, la mobilisation par rapport à la vaccination a été de mise, même si au début ce n’était pas évident surtout avec les fakes news et des réticences’’, se réjouit-il. Et d’ajouter que cela est d’autant plus important que «Quand on regarde la cartographie des décès, on se rend compte qu’ils touchent souvent les personnes non vaccinées ou vivant avec des comorbidités. Ce qui veut dire que le vaccin est une solution».

L’info