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UEMOA : La liquidité propre des banques en hausse de 820, 2 milliards FCFA

Dans son rapport sur la politique monétaire dans l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA), la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a analysé la liquidité des banques de l’Union. 

Selon le document, au cours du premier trimestre de l’année 2021, la liquidité propre des banques de l’UEMOA, définie comme la trésorerie des banques hors refinancement de la BCEAO, s’est renforcée de 820,2 milliards pour se situer à -2.165,5 milliards à fin mars 2021. «Cette évolution
favorable résulte de l’incidence positive des soldes des transferts nets reçus de l’extérieur (+875,3 milliards) ainsi que des opérations avec les Trésors et des autres facteurs (+202,7 milliards). Elle a toutefois été modérée par la progression de 257,8 milliards des sorties nettes de billets des guichets des banques », renseigne la BCEAO. 

Sur la même période, les banques ont, face à l’amélioration sensible de leur liquidité propre, réduit de 789,8 milliards leurs demandes sur les guichets de refinancement de la Banque Centrale. En effet, l’encours du refinancement accordé par la BCEAO aux banques est passé de 5.793,8 milliards à fin décembre 2020 à 5.004,0 milliards à fin mars 2021. Cette diminution résulte notamment des fléchissements de 619,0 milliards sur le guichet hebdomadaire et de 135,5 milliards sur le guichet mensuel, atténués par l’accroissement de 61,0 milliards sur le guichet de relance.
En ligne avec ces évolutions, la liquidité bancaire a enregistré une hausse de 30,4 milliards pour s’établir à 2.839,6 milliards à fin mars 2021 contre 2.809,3 milliards à fin décembre 2020. En rythme annuel, elle s’est consolidée de 622,3 milliards, résultant de l’amélioration de 780,7 milliards de la liquidité propre des banques, qui a induit un désengagement de 158,4 milliards des guichets de la BCEAO. 2021 se sont chiffrées à 865,2 milliards. 
Sur cette même période, les réserves constituées par les banques sont ressorties, en moyenne, à 2.457,1 milliards, excédent de 1.591,9 milliards le niveau réglementaire minimum exigé. Cette situation est en lien avec la poursuite de la couverture de la totalité des besoins de liquidité, exprimés sur les guichets de refinancement de la Banque Centrale, qui a permis aux banques de constituer des coussins confortables de trésorerie pour faire face aux incertitudes liées à la crise sanitaire. Par rapport à la situation de la période de constitution prévalant du 16 novembre au 15 décembre 2020, le ratio des réserves constituées par rapport aux réserves requises s’est inscrit en légère baisse, en s’établissant à 284,0% contre 290,5% au trimestre précédent. Le nombre d’établissements assujettis en déficit de constitution des réserves obligatoires est ressorti à deux banques, comme trois mois auparavant. 

L’info