Société

«Ce qui a été relayé dans la presse n’a rien à voir avec ce qui s’est passé dans l’entreprise».

La société africaine de raffinage (sar) était récemment au cœur de l’actualité avec une supposée éviction du directeur général. selon Serigne Mboup Président du conseil d’administration (Pca), ce qui a été relayé dans la presse est aux antipodes de la réalité. il a apporté ces précisions lors de la clôture de la semaine de nettoiement de Pire, dans le cadre du programme «and defar sunu gox» initié par la sonatel.

 

Maire de Pire et par ailleursPrésident du Conseild’Administration (Pca) de la Société Africaine de Raffinage(Sar), Serigne Mboup a été inter-pellé ce week-end à Pire, sur lacrise que traverse l’entreprise. Al’en croire, «ce qui a été relayédans la presse n’a rien à voir avecce qui s’est passé à la Sar. Il n’y aaucun différend à la Sar qui estune société à capital privé majori-taire, avec des règles de gestionqui sont discutées au Conseild’Administration. Nous avonsune équipe soudée, un Conseild’Administration organisé. La Sartravaille à ce que le Sénégal neconnaisse jamais des ruptures dequelques produits que ce soit,comme c’est le cas depuis plu-sieurs années. Maintenant il y a ledéfi de la modernisation, de l’ex-tension des capacités. Et nous tra-vaillons sur ces projets particuliè-rement importants pour l’avenirdu pays, qui va devenir dansquelques années un pays produc-teur de pétrole». Serigne Mboup atenu ces propos en marge de lacérémonie de clôture de lasemaine de nettoiement de laville de Pire, en collaborationavec la Sonatel qui a initié le pro-gramme «and defar sunu gox». Avant la cérémonie de clôture,une randonnée pédestre a étéorganisée. Ce qui a permis auxautorités de faire le tour de la villeafin de voir l’état de salubritéaprès la campagne de nettoie-ment. Il s’est agi, selon le maireSerigne Mboup, d’une opérationde mobilisation sociale populaire,mais aussi de formation et d’in-formation sur le civisme et sur laresponsabilité des uns et desautres par rapport au rôle et auxdevoirs de chacun. «C’est unebelle initiative qui nous a permisde renforcer les initiatives localesque nous avons déployées enorganisant le nettoiement desquartiers autour de 55 comités,mais avec du matériel rudimen-taire», poursuit l’édile de Pire. Al’en croire, l’appui de la Sonatel etde l’unité de coordination et degestion des déchets (Ucg) a étédéterminant. Aussi, a-t-il appeléles populations notamment desgroupements de femmes à main-tenir le flambeau pour renforcerla propreté dans toute la ville. Del’avis de Serigne Mboup, le pro-blème de la collecte est réglé maisil reste la question du ramassagedes ordures ménagères et leurtransfert vers les dépôts identi-fiés. C’est pourquoi, il a demandéla mise en place dans la communede bacs à ordure, d’engins delevage, de véhicules capables deprendre les ordures pour lestransporter vers les dépôts.«Sinon, il va se poser la démulti-plication de dépotoirs et cela neparticipera pas à faire avancer leschoses», prévient Serigne Mboup.Ndèye Tacko Dièye, chef du ser-vice des relations publiques auniveau de Sonatel, s’est réjouieque cette initiative soit transfor-mée en dynamique. «Dans lecadre de cette opération, de grosmoyens ont été mobilisés notam-ment des camions et beaucoupd’outils, ce qui a permis d’éradi-quer plus d’une vingtaine dedépôts sauvages dans la ville, lebalayage et le désensablementdes artères, pour redonner auxpopulations une qualité de vie etun cadre de vie sain».

mb

Mbaye SAMB ( L’AS )