HISTORIQUE : Le cinéaste Spike Lee, premier Noir à présider le jury du Festival de Cannes, en mai
CINEMA : C’est du jamais-vu depuis soixante-treize ans que le Festival de Cannes existe. Pour la presse spécialisée, la nouvelle de la désignation de Spike Lee est aussi l’occasion de revenir sur les polémiques qui ont émaillé les passages sur la Croisette du réalisateur africain-américain.
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“Spike Lee entre dans l’histoire en tant que président du jury du Festival de Cannes 2020”, titre le site spécialisé IndieWire. Le réalisateur américain va en effet devenir “le premier Noir à présider le jury dans l’histoire du festival”, souligne Screen International sur son site Internet.
Le magazine britannique rappelle toutefois qu’en 2003 le jury de la section Un Certain Regard avait été présidé par Abderrahmane Sissako, cinéaste malien d’origine mauritanienne.
C’est une missive datée de Da People’s Republic Of Brooklyn, New York.Spike Lee, son auteur, y dit le choc, le bonheur, la surprise et la fierté qu’a provoqués chez lui l’annonce de sa nomination au poste de président du jury du Festival de Cannes en mai.
Certes, le cinéaste américain est un habitué de la Croisette, qu’il fréquente depuis 1986, depuis la sélection de son premier long-métrage, Nola Darling n’en fait qu’à sa tête, à la Quinzaine des réalisateurs.
Mais la liaison entre l’auteur de Malcolm X (1992)et le Festival a parfois pris un tour tumultueux. En 1989, Do The Right Thing n’obtient pas la Palme d’or du jury présidé par Wim Wenders, et le réalisateur en conçoit une vive frustration, qu’il focalise sur le cinéaste allemand. Il reviendra quand même en sélection officielle, en compétition, avec Jungle Fever en 1991, puis hors compétition avec Girl 6 en 1996. En 1999, il retourne à la Quinzaine des réalisateurs avec Summer of Sam.
Toutinfo.net (avec Le Monde)