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REVUE DE PRESSE DU 16 DECEMBRE 2019 : La disparition du dirpub de Walf quotidien, en exergue, ce lundi

MEDIAS : La presse de ce lundi se fait l’écho de la disparition de Abdourahmane Camara, directeur de publication de Walf quotidien, rappelé à Dieu dimanche 15 décembre 2019, au Maroc.

« Décès de Abdourahmane Camara : Walf perd son maestro », affiche l’As quotidien.

«  Le défunt directeur de publication de Walfquotidien, Abdourahmane Camara, décédé  dans la nuit de samedi à dimanche  au Maroc à l’âge de 65 ans  des suites d’une maladie fut la cheville ouvrière  de ce quotidien dont « la rigueur » et « la probité professionnelle » ont contribué au développement du groupe de presse du même nom devenu au  fil des années un des symboles  de la presse privée sénégalaise », explique le journal.

Le journal livre une pluie d’hommages sur le défunt journaliste, membre de la 10e promotion du Cesti, en 1982.

Sur Abdourahmane Camara, le journaliste Jean Meissa Diop  qui a été longtemps son rédacteur en chef à Walfadjri assure que « Abdourahmane Camara a été la cheville ouvrière de walfquotidien ».

Jean Meissa Diop revendique un compagnonnage de 27 ans avec Abdourahmane Camara.

« En 27 ans de carrière à Walf, j’ai profité et appris de sa rigueur  et sa probité professionnelle », témoigne l’ancien rédacteur en chef de Malf quotidien.

Selon lui, Abdourahmane Camara, originaire de Saint-Louis de Saint-Louis, région du nord du Sénégal, fut avec Tidiane Kassé et Mademba Ndiaye, l’un des pionniers du quotidien Walfadjri, lorsque Sidy Lamine Niass a lancé en 1984 le quotidien Walfadjri.

Dans Walf quotidien de ce lundi qui affiche le deuil, les témoignages émus des parents, amis et collègues de Abdourahmane Camara affluent.

Professeur Isaac Yankhoba Ndiaye déclare que «  Abdourahmane Camara était plus qu’un cousin ».

Me Cheikh Niass dit : «  Je viens de perdre mon second père ».

Mademba Ndiaye mentionne : «  Journaliste, il a voulu être, journaliste il est resté jusqu’à la fin ».

Tandis que Abou Abel Thiam souligne que « Walf et le journalisme sénégalais viennent de perdre une vigie de l’orthodoxie ».

 Pour sa part, Ousseynou Guèye signale que « l’éthique et la déontologie du journaliste étaient ses seules références ».

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