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Les « jakartamen » de Kigali n’ont rien à voir avec ceux de Dakar.

Après un séjour de six jours à Kigali, impossible de voir un motocycliste et son passager sans casque. La règle ici est l’exception à Dakar et à Ouagadougou.
Alors que dans la capitale burkinabè, il y eut une grève contre le port du casque, dans notre capitale, le port y est variable. C’est selon l’humeur du conducteur ou selon qu’il empruntera des voies étroitement surveillées par des policiers ou des gendarmes. Autrement, va pour le laxisme.
A Lomé au Togo et à Cotonou au Bénin, le port du casque est quasi-général pour le conducteur de « jakarta » ou « jakartamen », et presque jamais pour le client. Certes même usage massif des motos, mais sanctions différentes d’une capitale subsaharienne à l’autre.
A Kigali, l’absence de casque est sanctionnée par une mise en « fourrière » jusqu’au paiement de 10.000 F rwandais(environ 6.600 F Cfa). Et comme il faut deux casques à 40.000(19.800F), on n’y reprendra plus l’indiscipliné conducteur.

Les « jakartamen » de Kigali n’ont rien à voir avec ceux de Dakar. Ils mettent systématiquement un casque, tout comme les passagers. Et les rues sont très propres. Comme quoi l’indiscipline et le désordre ne sont pas une fatalité.
Au Sénégal, c’est le laxisme généralisé.

( Toutinfo.net )