Arrestation d’une ancienne DAGE : Guy Marius monte au créneau
Le député Guy Marius Sagna a réagi à l’arrestation de l’ancienne Directrice de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère de l’Enseignement supérieur, désormais en poste au ministère de l’Éducation nationale. Bien que la présomption d’innocence continue de s’appliquer, cette interpellation relance le débat sur les pratiques controversées de « régularisation » des marchés publics au sein de l’administration sénégalaise.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le parlementaire a dénoncé la persistance, malgré l’alternance politique, de figures issues de ce qu’il qualifie de « système néocolonial et parasitaire » dans les hautes sphères de l’appareil administratif. Il s’interroge sur le maintien à leurs postes de certains responsables, alors même que, selon lui, le Sénégal dispose de nombreuses compétences prêtes à incarner la rupture prônée par les nouvelles autorités.
In extension sa publication.
« ANCIENNE DAGE DU MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET ACTUELLE DAGE DU MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE (…) arrêtée par la Sr » nous dit la presse aujourd’hui. Elle est encore présumée innocente.
J’ai parlé de la pratique des « régularisations » de marchés publics au ministère de l’Education nationale. Faites le lien entre ces « régularisations » de marchés publics et cette directrice de l’administration générale et de l’équipement.
La question est, pourquoi au ministère de l’éducation nationale, dans d’autres ministères et dans plusieurs directions certaines femmes et hommes du système néocolonial et parasitaire ont été maintenus alors que le Sénégal, notre PASTEF et nos alliés regorgent de compétences ? Je parle des postes où l’on nomme. J’ai même écrit au gouvernement pour comprendre pourquoi après 03 mois, six mois, 12 mois et plus certains pions du système néocolonial et parasitaire étaient encore à leur place.
On ne fait pas du neuf avec du vieux. On fait du neuf avec du neuf. Le neuf c’est pas forcément de nouveaux visages. Le neuf ce sont des femmes, des hommes, des jeunes, des adultes et des troisièmes âges qui militent pour la rupture, le changement structurel du Sénégal.
Nous sommes sur la bonne voie, mais que cela nous serve à nous tous de leçons.
Mes prières et mes encouragements accompagnent tous les ministres, tous les directeurs…car leurs victoires pour le changement et la rupture seront les victoires du peuple et pour le peuple mais aussi de notre PASTEF et de nos alliés.
GMS