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PANIQUE GÉNÉRALE CHEZ MACKY ET SES ACOLYTES.(Par Mohamed GASSAMA)


À l’annonce de la saisine de l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable Mouhamadou NGOM dit Farba, tous ceux qui se croyaient intouchables car protégés par le fameux coude de Macky, ont dû sentir le sol se dérober sous leurs pieds. Ainsi, se sont-ils livrés à une campagne de diabolisation et de victimisation, qui, à vrai dire, n’intéressera jamais les personnes sérieuses. En effet, la reddition des comptes, outre la transformation systémique du pays, reste une demande sociale pour laquelle le duo « DIOMAYE-SONKO » a été porté à la magistrature suprême. À ce titre, elle ne procède pas d’une adversité politique mais plutôt d’une volonté populaire. Bon Dieu! N’avons nous pas le droit de savoir ? Assurément oui, nous voulons connaître l’itinéraire pris par les centaines de milliards qui, pendant douze ans, circulaient librement à travers le pays et pire, se permettaient de sortir tranquillement du Sénégal, au vu et au su du personnage principal de l’œuvre. Ce dernier, du sommet de l’État, se croisait les bras en l’attitude stérile du spectateur. Partant, nous n’accusons personne, d’ailleurs, nous ne saurions en avoir la prétention d’autant plus que ce processus irréversible n’en est qu’à son début. Sous ce rapport, nous leur accordons la présomption d’innocence, toutefois, la tournure des choses prouve que tout ne semble pas clair au « pays de la Téranga ». Alors, nous ne crions pas haro sur Macky SALL et ses acolytes mais nous crions justice pour le peuple sénégalais, qui n’a pas besoin du piètre spectacle médiatique que les pillards de nos ressources nous offrent à longueur de journée. En effet, il ne se passe de jour sans que la quiétude de « Dame Justice » et l’attention du monde ne soient perturbées par la mauvaise foi des négationnistes, qui refusent de voir la réalité, le brouhaha des mythomanes, qui se distinguent par l’affabulation, et l’agitation des désoeuvrés politiques, qui n’ont plus d’occupation depuis la perte du Pouvoir. On les assimilerait à des disciples de Bacchus ou Dionysos, dieu du vin, du délire et de la fête dans la mythologie gréco-romaine, qui se retrouveraient subitement dans les rigueurs du sevrage. Forcément, ils tomberaient dans un état délirant et confusionnel. Le scénario serait identique si on le comparait à la situation actuelle. Même sans avoir prononcé le serment d’Hippocrate, il serait autorisé d’attester des symptômes de leur souffrance, de leur angoisse et surtout de leur peur d’un lendemain incertain. C’est pour signifier qu’ils devraient comprendre que l’heure n’est plus au tapage intempestif mêlé à une tentative de manipulation à travers des allégations imaginaires contre le Chef du Gouvernement, Son Excellence Monsieur Ousmane SONKO. Que les dignitaires de l’ancien régime, qui ont perdu le sommeil et la mémoire, sachent que la balance ne cherche qu’à apprécier le pour et le contre. De ce fait, les tergiversations et autres vociférations ne serviront à rien. Mieux vaut aller préparer une ligne de défense solide au lieu de perdre du temps et de l’énergie à envahir les plateaux de télévision et les supports digitaux pour d’insignifiants concours de verbiage sur des questions secondaires. Quoiqu’il en soit, nous avons tout compris ! Nous avons bien compris que le sevrage brutal intervenu, le 24 mars 2024, grâce au leadership de SONKO et à la révolution démocratique à la sénégalaise, pour paraphraser le très perspicace Mame Birame WATHIE, n’est pas resté sans conséquence sur le « modus vivendi », c’est-à-dire, le mode de vie des malfaiteurs à col blanc. Cela ne surprend guère quand on sait qu’ils étaient habitués à consommer, sans modération, l’argent du contribuable sénégalais et à s’enrichir de façon illicite, sans que leur chef ne lève le petit doigt. En d’autres termes, c’est le « delirium tremens », qui les marque. À n’en point douter, ils peinent à cacher les troubles liés à leur dépendance pécuniaire et à leur addiction au « khaliss ». En somme, ces accros au hold-up ne savent toujours pas que l’heure du Jub, Jubaal, Jubanti a sonné et qu’il faut désormais travailler à la sueur de son front pour gagner de l’argent. In fine, nous devrions tous nous mobiliser pour demander que toute la lumière soit faite sur toutes les infractions économiques et financières. Au delà, que ceux qui ont frauduleusement soustrait des deniers publics et sauvagement dilapidé nos ressources, soient traduits devant les juridictions compétentes, quoi qu’il en coûte.