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L’IPRES reste résiliente malgré l’immensité de ses charges

Depuis le 24 mars 2024, un nouveau pouvoir s’est installé et s’attelle à résoudre les problèmes des Sénégalais au nom de la continuité de l’Etat. C’est dans un tel contexte qu’il faut situer l’agitation débridée de certains Zorros identifiés notamment au syndicat autonome des travailleurs de l’IPRES (SATI), une structure minoritaire dans l’Institution sociale qui a cru bon d’envoyer un tract au Quotidien l’Observateur pour parler entre autres de la gestion de l’Institution de Prévoyance retraite du Sénégal (IPRES).Ce pamphlet du SATI qui n’engage pas la CNTS (syndicat majoritaire) manque de rigueur scientifique et s’inscrit plutôt dans une démarche de personnalisation du débat, de calomnies, d’amalgames et de procès en sorcellerie. Une méthode vile basée sur la diffusion de disques rayés et des attaques personnelles.
L’IPRES est plutôt une solide Institution ayant reçu de l’Etat du Sénégal une délégation de service public liée à la collecte de cotisations sociales et au paiement des pensions de retraite.
Dans un contexte mondial de rareté des ressources financières, l’Institution fait surtout preuve de résilience et d’adaptation pour rester debout et assurer le paiement des 10 milliards de fr cfa qu’elle octroie mensuellement à ses 140 000 allocataires.
De ce point de vue l’IPRES est aujourd’hui un vecteur de stabilité sociale et de lutte contre la pauvreté.
Tout le monde sait qu’aujourd’hui avec la fermeture massive d’entreprises au Sénégal, le rapport démographique n’est pas favorable à l’IPRES. Pratiquement, il ya 3 travailleurs pour un retraité alors qu’il ya quelques années le rapport était de 10 travailleurs pour retraité. Ailleurs en Afrique, plusieurs régimes de retraite sont en crise et en profonde restructuration et certaines sont restées plusieurs mois sans payer les Retraités. Ce qui n’est pas le cas au Sénégal.
Au regard de tous ces éléments d’appréciation, le Conseil d’administration de l’IPRES a fait preuve d’anticipation et de Leadership en engageant notamment des projets immobiliers pour booster les finances de l’Institution et assurer la pérennisation du régime de retraite. C’est basique et c’est ce que font toutes les Institutions qui gèrent les régimes de retraite à travers le monde. Autrement dit, l’argument de nombreux détracteurs de l’Institution consistant à dire que l’IPRES n’a pas vocation à investir dans l’immobilier manque cruellement de profondeur. Il est surtout arrimé à une mauvaise foi attestée.
Malgré plusieurs vents contraires, l’IPRES reste assez proactive et compte à son actif des réalisations visibles et appréciées comme :

  1. La hausse de plus de 50 % des pensions de retraite de 2012 à nos jours
  2. L’amélioration continue de la prise en charge sanitaire et sociale qui ne fait pas partie de son cœur de métier. Malgré tout et pour soulager les Retraités, l’IPRES injecte annuellement 4 milliards de fr cfa pour soigner gratuitement ses pensionnés. La CIPRES (instance panafricaine de la sécurité sociale) lui reproche cette activité mais l’IPRES continue d’apporter ce soutien à ses allocataires et à ce jour c’est l’unique Institution sociale au monde à assurer gratuitement une prise en charge médicale aux retraités. Les 13 centres- médicaux sociaux de l’IPRES sont dotés de plateaux techniques relevés.
  3. Un fonds de secours de plusieurs centaines de millions destiné aux Retraités
  4. La défiscalisation des pensions
  5. L’instauration d’une pension minimale égale à 98% du SMIG
  6. Le paiement des pensions le 05 de chaque mois conformément à une vieille doléance des Retraités
  7. L’amélioration sensible des conditions de paiement de la pension avec le recours aux systèmes de transfert d’argent

Voilà la réalité à l’IPRES et tout le reste n’est que manœuvre de bas étage et affabulation.

LA CELLULE COMMUNICATION IPRES