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Radiation de Barthélemy Dias : « C’est une honte pour toute la classe politique » (Serigne Mbacké Ndiaye)

Barthélemy Dias a été radié de l’Assemblée nationale, invité du « Jury du dimanche » sur iRadio, le président du parti Convergence libérale et patriotique, constate que le régime d’Abdoulaye Wade, celui de Macky Sall et celui de Bassirou Diomaye Faye ont eu des positions changeantes par rapport au dossier de l’actuel maire de Dakar.

Ce dossier, il faut le rappeler, est impliqué dans l’affaire Ndiaga Diouf. Serigne Mbacké Ndiaye a invité dans la même veine les acteurs politiques à revoir leur manière de penser et d’agir. À l’en croire, « C’est une honte pour toute la classe politique sénégalaise.

Parce que cette affaire de Diaz fils a traversé trois régimes. Ça a commencé avec le PDS au pouvoir, c’est venu avec Macky Sall au pouvoir et c’est terminé avec Ousmane Sonko ou Bassirou Diomaye Faye au pouvoir. Et vous aurez constaté que ces trois régimes ont eu des positions changeantes dans cette affaire.

Tantôt Barth a eu raison, tantôt à tort, suivant qu’il ait un bon terme avec tel ou tel dirigeant. Nous n’avons pas été constants dans cette affaire, comme dans d’autres affaires » dit l’invité. Dans la même dynamique, il invite les politiques à repenser la manière de faire et d’agir, ainsi que le comportement vis-à-vis du peuple sénégalais.

« Ousmane Sonko a défendu Barthélemy Dias. Il a changé de position aujourd’hui », dit-il. Serigne Mbacké Ndiaye explique toutefois qu’il peut dire qu’il a été victime d’injustice, parce que c’est la justice qui a été appliquée dans toute sa rigueur. « Il faut le reconnaître, la loi est lourde, mais c’est la loi. C’est pourquoi j’ai l’habitude de dire, on parle de droit, on parle de morale. Ils sont parallèles, mais c’est totalement différent ».

Par ailleurs, il invite le Premier ministre à apparaître sous un jour nouveau. « J’ai toujours dit que je comprenais sa démarche, pour ne pas dire que je l’appréciais, parce qu’il était dans une posture de campagne électorale. Même quand ils n’ont plus le pouvoir, ils préparent déjà les élections. J’ai compris et je l’ai toujours dit. Maintenant qu’il a le pouvoir, celui qui a le pouvoir, il a tous les pouvoirs. Maintenant qu’il a tous les pouvoirs, il doit changer de veste et porter un costume de rassembleur. Un costume d’un homme qui rassure et qui assure par un discours, par son comportement, par la pratique de tous les jours, mais aussi et surtout par de grandes décisions. On ne gagne rien, absolument rien, en disant à nos partenaires, en disant au monde extérieur que notre pays est à genoux. On ne gagne rien », dit-il.