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Éventuelle dissolution de l’AN et conséquence sur la loi de finances 2025 : « On peut faire confiance au président Bassirou Diomaye» (Ayib Daffé)

L’Assemblée nationale a ouvert, ce jeudi 5 septembre 2024, sa troisième session extraordinaire conformément au décret présidentiel 2024-1880. Quatre projets sont inscrits à l’ordre du jour de ces travaux qui mettent en veilleuse la motion de censure introduite par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Il s’agit du projet de loi de règlement pour la gestion 2022 ; du projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la Convention de Niamey relative à la coopération transfrontalière ; du projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’homme et la déclaration de politique générale du Premier ministre. Les députés ont quinze jours pour examiner ces projets qui leur sont soumis.

Analysant, en marge de l’ouverture de la session, les conséquences d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Ayib Daffé (Pastef) dissipe les craintes de certains parlementaires.

Ces derniers estiment, en effet, qu’en cas de dissolution de l’Assemblée avant le vote de la loi de finances 2025, c’est celle de 2024 qui sera reconduite et aucune ligne de crédit n’est alloué à l’organisation d’élections législatives dans la LFI 2024.

Une difficulté que Daffé balaie d’un revers de la main. « On a un État responsable qui anticipe », rétorque-t-il. Poursuivant, il souligne : « Je pense que le président de la République et le Conseil Constitutionnel ont déjà anticipé sur les conséquences qui peuvent découler d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. Je pense qu’on peut faire confiance au président Bassirou Diomaye Faye qui saura gérer ces questions budgétaires. »