SONKO TOUJOURS DANS LES COEURS( par Mohamed GASSAMA)
Au vu de la luminescence des images de communion entre la jeunesse et le Président du « PASTEF », nous n’avons pu résister à la tentation de prendre notre plume pour graver dans le marbre ces retrouvailles d’après élection. Il s’agissait d’un challenge que d’appeler à une rencontre publique alors que les moments de balbutiements ne sont encore franchis. D’aucuns soutenaient que l’exercice pouvait ressembler à un pari risqué. D’autres se demandaient si les jeunes sacrifieraient le match de football qui opposait le Sénégal et la Mauritanie pour répondre à SONKO. Nous fûmes parmi ceux qui doutaient. Rappelons que le sachant doute en permanence. Il n’affirme pas ex nihilo. Nous avons choisi de jongler entre le match et la rencontre politique. Mais au terme de la victoire du Sénégal, nous eûmes toutes les raisons de nous concentrer sur les victorieux de la présidentielle du 24 mars 2024. Vous comprendrez qu’il était quasi impossible de rester insensible à l’enchantement et à l’engouement qui ont marqué la jonction des jeunes et de leur leader. Pas besoin d’amplificateur pour ressentir l’expression d’une idylle qui va crescendo, encore moins, d’un capteur de son pour vibrer au rythme d’une mobilisation qui constitue une première manifestation de l’inamovibilité du « PROJET ». L’adhésion massive, du dimanche 09 Juin 2024, traduit à suffisance la popularité incontestable du Président SONKO. Reconnaissons-le et saluons-le. Il est plus que jamais dans les coeurs des sénégalais. Pour ceux qui pourraient en douter, rien n’a changé. Ousmane SONKO est toujours à sa place. On l’estime, on l’écoute et on l’apprécie. Force est de s’arrêter sur la sobriété du présidium. Quelques responsables du « PASTEF », des avocats et le dirigeant de la Jeunesse patriotique du Sénégal « JPS ». Aucun signe du Pouvoir. Pas même un agent de sécurité de l’État et pas un seul élément de la Primature. Bref, Ousmane SONKO s’est déplacé sans l’administration ni les apparats du Premier Ministre du Sénégal. Tous ceux qui sont véridiques s’accordent à reconnaître que ce n’était pas le Chef du Gouvernement qui était porté en triomphe sur l’esplanade du Grand Théâtre de Dakar. Sous ce rapport, avouons-le, l’occasion a été donnée de matérialiser la rupture. Oui, ce fut une rupture à tous points de vue, sur la forme comme sur le fond. Ce fut surtout une démonstration de son engagement politique et mais aussi de sa volonté de ne laisser aucun lopin de terre à ses adversaires ou à ses détracteurs. Indubitablement, le Président des Patriotes africains du Sénégal en a profité pour lever le voile sur les charges qui lui incombent à la tête du Gouvernement. À ce titre, Ousmane SONKO n’a pas mâché ses mots. L’heure est au travail, pas à autre chose. Comme quoi, il ne sert à rien à calomnier, à inventer des histoires ou à tenter de jouer aux démons de la division.