ActualitéContribution

SÉNÉGAL : L’INSUPPORTABLE TAPAGE DES FIGURANTS POLITIQUES.( Par Mohamed GASSAMA)

Le Sénégal, quel fantastique pays ! Voici une terre où des antihéros, sans identité exceptionnelle, prétendent conseiller les vrais héros. Voici un coin de la planète où des figurants, dont le rôle se limiterait à orner le décorum politique, s’érigent en donneurs de leçons. Battus à plate couture et balayés par les vents de la rupture, ces perdants déboussolés, au lieu de faire leur introspection et leur « mea culpa » pour manquements graves, s’aventurent à envahir les plateaux de télévision et les sites internet pour diffuser des propos sans saveur ni odeur. Hélas, c’est peine perdue et pour preuve, reprenons en chœur le très célèbre aphorisme du philosophe Francis BACON : « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». L’entreprise de diabolisation ne saurait prospérer d’autant que le peuple souverain a déjà choisi son auguste Chef pour cinq années.

Ipso facto, les tentatives de séparation de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et son Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO, ne peuvent aboutir pour la simple raison que les défenseurs de la Nation constituent un bouclier infranchissable voire un oppidum contre les destructeurs et leurs différents complices, tapis dans l’ombre. Que les prédateurs et dévastateurs se le tiennent pour dit. Nous ne regarderons pas des losers salir la victoire du peuple à travers une série de conjurations. Le sacre a été obtenu de haute lutte. Il mérite d’être protégé pour un Sénégal juste, prospère et souverain dans une Afrique solidaire.


Pendant des années, ils nous ont fait perdre du temps pour une supposée traque des biens mal acquis dont l’objectif était d’éliminer un candidat. Par des procédés fallacieux, ils nous ont fait perdre du temps pour une fausse affaire de caisse d’avance de la Mairie de Dakar. En utilisant la Justice, la Police et la Gendarmerie, ils nous ont fait perdre du temps pour des histoires de mœurs dont la fin fut tragique. Pour assouvir des appétits claniques, ils nous ont fait perdre du temps avec la rafle des opposants. Pour palier des problèmes relatifs à leur Parti, ils nous ont fait perdre du temps avec le report de la Présidentielle, occasionnant encore des victimes. Pour entretenir le dilatoire, ils nous ont fait perdre du temps avec un Dialogue national sans légitimité.

Bref, ils n’ont fait que nous faire perdre du temps et, aujourd’hui, ils veulent se faire passer pour des gentilshommes immaculés. Cela ne passera pas !
S’ils n’ont que la calomnie comme moyen de combat politique, alors, ils déchanteront vite. D’ailleurs, ces pseudos moralistes ne livrent aucune information quand on sait que leur discours n’est pas nouveau, n’a pas d’intérêt pour le public et n’est guère vérifié. Justement, à qui s’adressent-ils ?

Naturellement, personne parce que les sénégalais leur ont tourné le dos et ne les écoutent plus depuis leur défaite sans appel, le 24 mars 2024. Qu’ils passent la journée à parler, qu’ils crient sur tous les toits, cela n’aura aucun impact parce que leur voix demeurera inaudible. En effet, vous êtes assimilés à des produits périmés aux yeux des usagers.


S’il y a ainsi un conseil à leur donner, c’est de ne pas perdre leur temps : Le divorce est consommé et même définitivement. Nous sommes un peuple digne et résilient qui sait pardonner, certes, mais qui n’oublie jamais. D’ailleurs, comment oublier toutes ces affres commises, sans sourciller, par le régime précédent ?


Tout le monde peut parler sauf les figurants de la politique sénégalaise dont le palmarès est plus que sombre. Nous nous connaissons tous au Sénégal. Tout le monde sait qui a fait quoi. La plaie est encore béante, alors, Mesdames, Messieurs les donneurs de leçons, vous feriez mieux de vous cacher au moment où, dans un élan collectif, vos compatriotes sont au taquet afin de recoudre le tissu social et économique que vous avez lacéré, dépecé et morcelé.

Passer le temps à médire, à manigancer et à planifier des conjurations contre le nouveau Gouvernement ne relève point de l’héroïsme. Un héros incarne des valeurs comme la vertu et l’honneur et combat pour le bien des populations. Il ne cherche pas, non plus, à valoriser son ego ou ses adjacents mais fait don de soi pour satisfaire les besoins fondamentaux du peuple.


Mohamed GASSAMA / Citoyen sénégalais de la Diaspora