Campagne électorale : Malick Gakou compte faire de la région de Thiès, le plus grand hub industriel de l’Afrique
Première région minière du Sénégal, Thiès demeure, malheureusement, une localité où la pauvreté est la chose la mieux partagée en raison des mauvaises politiques publiques des Gouvernements successifs, des indépendances à nos jours.
Dans son sous-sol, Thiès dispose de beaucoup de richesses qui ne profitent pas aux populations :
- Pétrole en exploration à Kayar ;
- Zircon à Diogo ;
- Phosphate Industries Chimiques du Sénégal (ICS) à Mboro et Lam Lam ;
- Carrière de basalte à Ngoundiane ;
- Cimenteries à Pout et Keur Mousseu ;
Malgré toutes ces richesses, le chômage endémique des jeunes ne leur offre que deux possibilités : soit ils sont conducteurs de motos-taxis Djakarta, soit vendeurs de café Touba.
Si je suis élu Président de la République du Sénégal, je vais redynamiser le tissu industriel pour résorber le chômage des jeunes, promouvoir l’entrepreneuriat et l’auto-emploi.
Les ressources naturelles et minières dont regorge Thiès doivent constituer une opportunité qui contribue au rayonnement de la région désormais connectée à l’Aéroport Internationale Blaise Diagne (AIBD) et traversée par l’Autoroute à péage qui facilite aussi sa connectivité.
En rapport avec l’Armée de l’air, je vais construire la plus grande école aéronautique de l’Afrique spécialisée dans les métiers de l’Avion civile à quelques encablures de l’AIBD.
Je vais également relancer les chemins de fer qui furent le plus grand levier économique de Thiès. Thiès est une ville éminemment cheminote. La relance des chemins de fer est une solution pour juguler le chômage des jeunes. Mieux, le transport de masse des voyageurs et des marchandises doit se faire par la voie ferroviaire si le Sénégal veut durablement préserver ses routes qui se dégradent de jour en jour.
Je vais relancer le textile qui fut également un fleuron de l’industrie à Thiès. Mon ambition est de faire de Thiès le plus grand hub industriel de l’Afrique. C’est possible parce que Thiès a un sous-sol riche en ressources naturelles et minières.
Je vais accompagner les pêcheurs et les horticulteurs pour disposer de chambres froides afin de pouvoir conserver les poissons et autres fruits de mer, les fruits et légumes qui pourrissent dans les plages et les champs.
Elu Président de la République, je vais renégocier tous les contrats de pêche avec les multinationales étrangères qui ont appauvri les acteurs nationaux. Je vais également revoir tous les contrats pétro-gaziers et miniers.
La Zone maraîchère des Niayes, (Pout, Keur Mousseu, Notto Gouye Diama, Mboro etc) alimente plusieurs régions du Sénégal en légumes. Les agriculteurs et horticulteurs ne disposent pas de moyens de transport pour convoyer leurs produits vers l’intérieur du pays. Dans mon Programme Alternatif suxali Sénégal (PASS), le bitumage des pistes latéritiques, en milieu rural, demeure une priorité. Dans chaque zone rurale, je vais installer des chambres froides et des camions frigorifiques pour la conservation des produits halieutiques et horticoles.
Je vais faire de Thiès le plus grand pôle du savoir du Sénégal. Thiès a formé les plus grands ingénieurs agronomes à l’Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA), les plus grands polytechniciens à l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT), les plus grands officiers de l’Armée à l’Ecole Nationale des Officiers d’Actives (ENOA). Aujourd’hui, ces écoles de référence se meurent.
Il faut préparer l’avenir des générations futures en bonifiant le capital humain à travers l’éducation et la formation, en mettant à contribution l’Université de Thiès, les nombreux instituts et écoles supérieurs de formations.
Je m’engage à faire de Thiès, une région dynamique, créatrice de savoirs, d’emplois et de progrès économique et social.
Thiès est reconnue pour le dynamisme des femmes qui jouent leurs rôles d’actrices clés dans la promotion du développement aux plans social, économique et environnemental.
Je prends l’engagement d’accompagner les initiatives des femmes intervenant dans la transformation de produits locaux (jus et céréales) et la fabrication artisanale ou semi-industrielle de savon, beurre de karité, eau de javel, vinaigre, etc.
Pour la santé et la protection sociale, je vais me battre pour que les nombreuses usines installées dans la localité s’acquittent convenablement de la Responsabilité sociétale d’entreprises (RSE) et de la gestion de l’environnement et du cadre de vie afin d’éviter la forte pollution, source de multiformes formes de maladies pulmonaires et de destruction de la végétation.
Dr Malick Gakou
Président
Coalition Gakou 2024