Report de la présidentielle : Madiambal Diagne dévoile les véritables raisons !
Madiambal Diagne a consacré sa chronique de ce lundi, dans Le Quotidien, au report de la présidentielle du 25 février. Dans un article titré «Macky Sall, le dialogue pour refermer la déchirure», le journaliste use de la célèbre formule latine pour approuver la décision du chef de l’État : «Alea jacta est (le sort en est jeté)».
«Il m’a fait l’amitié de m’expliquer les raisons profondes de la lourde décision qu’il a dû prendre. Il en mesurait pleinement le risque pour sa propre image et le risque réel de tumultes politiques, et même sécuritaires pour le pays», révèle Madiambal Diagne. Qui poursuit : «Néanmoins, il a considéré que l’enjeu pour la défense et la préservation de la République, et la viabilité institutionnelle et démocratique en vaut la chandelle. C’est aussi une forme de courage.»
Partageant sa «grande indulgence à l’endroit du chef de l’État», le patron de groupe Avenir communication ajoute qu’«il est clair que Macky Sall est contraint et forcé d’en arriver à cette extrémité à laquelle le Sénégal n’était pas préparé. Cela est d’autant plus difficile qu’il ne le fait point pour lui-même, dans l’objectif de garder le pouvoir, de rester à son poste. Il piaffe assurément d’impatience de rendre le pouvoir à un successeur élu conformément aux règles et principes démocratiques».
Les dés étant pipés, selon sa formule, Madiambal Diagne invite les opposants au report de la présidentielle de répondre au nouvel appel au dialogue du chef de l’État. «Les rares acteurs politiques qui déclarent s’y opposer finiront par s’y rallier ou ils verront l’histoire se définir sans eux. Encore que le dialogue politique ne saurait porter que sur les limites d’un nouvel agenda électoral», prédit le chroniqueur.
Le journaliste martèle : «Il faudrait prendre de la hauteur et avoir une posture politique et réaliste pour contourner les écueils qui se dressent, par la force des choses, sur le chemin de la marche du pays. Qui pourra rester sur ses certitudes et son dogmatisme pour occulter ou feindre ignorer une situation politique objective ?»