L’ENVOLEE FREINÉE DE DIEMBERING: Le Rêve brisé de l’émigré Max Diatta …
À cause des dures réalités sociales,l’émigré Max Diatta a dû se résoudre à la déplorable vérité du terrain.
Des actes déplorables tels que le détournement de fonds, le vol de matériels et de produits, ainsi que des incendies criminels, ont réduit à néant la ferme agricole novatrice, comprenant un centre de formation destiné aux femmes et aux jeunes qu’il avait lancé et qui avait toutefois une noble ambition de booster le développement économique de sa localité (l’envolée de Diembéring –Juwatt vers le développement). Si l’on se fie aux propos du prometteur, il a perdu près de cents millions( 100 millions fr cfa) dans ce projet.
Max Diatta est l’un des rares émigrés, qui ont pensé revenir au bercail afin d’y investir pour participer au développement de sa communauté notamment de celle de sa localité. En fait, Depuis l’aube de la décennie 2011, il s’est engagé corps et âme dans la promotion économique de la commune de Diembéring.
Son objectif initial était ambitieux mais empreint de convictions profondes : ériger une ferme agricole novatrice, comprenant un centre de formation destiné aux femmes et aux jeunes, tout en catalysant le tourisme communautaire rural. Cependant, la route vers la concrétisation de cette vision a été jonchée d’embûches et de défis inattendus. Contre toute attente, il s’est confronté aux réalités sociales africaines. Des actes, qu’on ne pouvait guère imaginer et qualifier, venus de ses compatriotes, qu’il n’arrive toujours pas à identifier. Ces actes sont entre autres détournement de fonds, le vol de matériels et de produits. «Dès les premières étapes de cette aventure, des nuages sombres ont assombri l’horizon prometteur. Des actes déplorables tels que le détournement de fonds, le vol de matériels et de produits, ainsi que des incendies criminels, ont entravé notre chemin vers le progrès. Ces pratiques insidieuses, que je peine à décrire sans ressentir une profonde honte, ont représenté des obstacles constants », a déploré froidement l’émigré, qui dit avoir investi plus de cents millions de FCFA pour ce projet censé sortir sa population de l’ornière. Qui ajoute que la gestion du restaurant-bar Sujuwass, entreprise qu’il a reprise dans l’optique de contribuer au développement socioculturel et économique du village, a été également touchée par ces actes répréhensibles. «Les récents événements, tels que le pillage du restaurant-bar le 2 janvier, suivi d’un nouvel incendie à la ferme située sur la route populairement connue sous le nom de Karambakeumeuk, ne font que prolonger cette série d’épreuves », a grogné l’émigré. Pire encore, selon notre interlocuteur, le mois de décembre 2022 a été marqué par un incendie dévastateur ayant réduit en cendres toutes nos plantations, la clôture, les installations et les équipements de la ferme. Face à ces défis incessants, la question qui résonne, d’après l’émigré, est la suivante : pouvons-nous encore croire en un avenir prospère pour notre commune et notre région ? Ces actes de destruction font-ils réellement partie du développement que nous aspirons à atteindre ?, s’est-il interrogé. Certainement, il est impératif de reconnaître que ces incidents tragiques ne sont en aucun cas des manifestations légitimes du progrès. Ils sapent les fondements mêmes des efforts collectifs pour élever leur communauté et entravent la matérialisation de nos aspirations communes. Cependant, malgré ces défis et ces moments douloureux, l’homme a choisi persévérer dans son engagement envers le développement de Diembéring-Juwatt. Il souligne que sa conviction en la résilience de sa communauté demeure intacte, et croit fermement en sa capacité à surmonter ces obstacles. Malgré ces pratiques destructrices, qui n’honore personne, l’homme appelle à unir les forces pour éradiquer cette idéologie de dévastation et engager à cultiver un environnement où l’intégrité, la solidarité et la prospérité de tous sont des valeurs primordiales. « Ensemble, nous devons œuvrer pour un changement véritable, pour éradiquer ces actes malveillants et poursuivre notre quête commune vers un avenir meilleur pour Juwatt. Ce n’est qu’en nous unissant que nous pourrons façonner un avenir où le développement se fait au bénéfice de tous, sans compromettre notre intégrité ni notre ambition collective », a-t-il insisté. Soulignant que sa détermination à faire de Diembéring-Juwatt un symbole de développement durable et harmonieux demeure inébranlable, malgré les défis rencontrés sur ce chemin parsemé d’embûches.
Abdoulaye DIAO