Verdict Tribunal Dakar sur l’affaire Sonko : Les grandes exigences du F24 !
La plateforme Forces vives (F24) a dénoncé dans un communiqué publié ce lundi, les actes anti républicains qui biaisent le processus électoral et exige le respect strict de l’ordonnance exécutoire du tribunal de grande instance de Dakar.
Le verdict du 14 décembre confirmant celui de Ziguinchor a été accueilli avec joie et enthousiasme dans les marchés, les rues et les maisons par de nombreux citoyens qui ont salué l’indépendance affirmée de certains juges. « Cela devrait suffire au gouvernement pour comprendre que les manœuvres visant à éliminer le candidat Ousmane Sonko sont de nature à semer désarroi et chagrin, ressentiment et désespérance dans le corps social », indique le communiqué.
Avant de souligner que dans le « contexte sénégalais actuel où il importe de réconcilier la justice avec les contribuables, le pourvoi en cassation projeté par les avocats de l’Etat peut être appréhendé comme un procédé saugrenu visant à créer les conditions de la forclusion du dépôt de candidature d’un adversaire politique ».
D’après le F24, cette forfaiture devant aboutir à priver les « citoyens d’une possibilité de choix à l’élection présidentielle serait facilitée par la persistance de certains fonctionnaires dans leur refus de délivrer au mandataire d’Ousmane Sonko ses fiches de parrainage ».
F24 appelle à la retenue et à l’apaisement, à la concertation et au consensus, au primat de l’intérêt général et de l’élégance républicaine dans la conduite du processus électoral. « Si les manœuvres et les artifices juridico-politiques venaient à faire triompher, pour la troisième fois, la volonté du Président Macky Sall d’écarter un adversaire de la course à la présidentielle, les conséquences en seraient incommensurables autant que dramatiques pour la stabilité et la paix civile dans notre pays », lit-on dans le communiqué».
A ce titre, la libération de tous les « détenus politiques, la garante du droit de vote aux prisonniers encore en détention provisoire durant le scrutin du 25 février et l’organisation d’une élection sincère, inclusive, transparente et apaisée sont des conditions préalables attendues voire sine qua none », conclut le document.