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Verdict Cour suprême : Ce que Walf réclame à la CNRA

Réconforté par la décision de la première chambre administrative de la Cour suprême, qui a annulé la suspension de son signal par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), le groupe Walfadjri réclame désormais des réparations.

Selon WalfQuotidien, Cheikh Niass, le PDG du groupe, estime que la semaine de suspension a entraîné des pertes financières considérables, s’élevant à des dizaines de millions de francs CFA. En réaction à cette mesure, le groupe de presse avait organisé un sit-in devant ses locaux pour protester contre la suspension.

Cheikh Niass souligne également qu’en ce qui concerne la répartition des subventions à la presse, le montant alloué au groupe est passé de 70 millions en 2022 à 20 millions en 2023. Cette diminution, explique-t-il, a été justifiée par le ministère dirigé par Me Moussa Bocar Thiam en raison des sanctions infligées au groupe.

Cependant, le patron de presse défend que selon les textes, il ne peut y avoir de pénalité que en cas de sanction du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED). Malgré cela, le ministère de la Communication, responsable de la répartition des subventions, a persisté dans sa logique, mettant en avant les mesures du CNRA, affirme Cheikh Niass.

Suite à l’annulation de la suspension par le CNRA, Cheikh Niass affirme que le groupe Walf se considère en droit de réclamer la restitution de ses fonds pour compenser partiellement les préjudices subis, d’autant plus que son recours gracieux auprès des services du ministre Moussa Bocar Thiam est resté jusqu’à présent sans réponse.