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Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), a exigé une « reprise immédiate » des cours à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, fermée depuis après de violentes manifestations nées de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.
 
« Nous avons condamné les saccages du 1er juin parce qu’il a beaucoup d’enseignants qui ont perdu des biens, qui ont été menacés et il y avait aussi de la matière pédagogique brulée », a dit le secrétaire général, David Célestin Faye, pour qui, « c’est le calendrier électorale qui dicte maintenant la fermeture ou l’ouverture des universités ». 
 
« Les manifestations sont des droits, la violation est aussi le fait de refuser un droit élémentaire à tous les citoyens et nous l’avons fermement condamné du côté du gouvernement ou de l’opposition », a-t-il ajouté, avant d’interpeler le gouvernement comme l’opposition « d’épargner les questions politiques aux universités ».
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Selon le David Célestin Faye, au moment où les universités de l’étranger commencent la nouvelle année 2023 2024, les universités du Sénégal n’ont fait qu’un seul semestre pour l’année 2022- 2023.
 
« On a même pas fait la moitié du chemin et les bacheliers de 2023 frappent aux portes des universités alors que les bacheliers de 2022 sont toujours en première année. Il faut que l’on soit sérieux l’université appartient à tout le monde, il n’appartient pas à la classe », a dit M. Faye.
 
Il a lancé un appel aux enseignants comme aux étudiants de regagner les sales afin de continuer les cours. « Le SAES est très ferme et nous demandons aux enseignants de regagner l’université rester dans leurs bureaux regagner les sale de classe même s’il n’y a pas d’étudiants montrer que vous voulez enseigner. On appelle aussi les étudiants de regagner les amphithéâtres ». 
 
En plus d’exiger une reprise immédiate, le secrétaire général du SAES a appelé l’Etat pour qu’il termine les travaux au sein des universités pour qu’on puisse accueillir les nouveaux bacheliers dans de très bonnes conditions « Nous sommes allés faire un tour des universités le mois dernier pour voir l’état d’avancement des chantiers. Et ce qu’on a remarqué c’est que les chantiers qui avancent sont ceux gérer par la présidence de la République. Par contre ceux gérer par le ministère de l’Enseignement supérieur n’avancent pas et ses chantiers sont depuis 2015 et le plus part des chantiers c’est R plus 1 c’est le cas à Ziguinchor 2015 jusqu’à maintenant les chantiers ne sont pas livrés. Nous faisons un appel au Président de la république lui qui fait avancer les chantiers de nous aider sur ce point. On ne peut pas accueillir les nouveaux bacheliers sans la livraison des chantiers », a-t-il lancé.

Avec Pressafrik