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Supposée violence exercée sur un détenu : L’administration pénitentiaire de Rebeuss dément FRAPP

Dans un communiqué de Frapp, le mouvement activistes a informé l’opinion sur le cas d’un détenu de la chambre 10. Selon le secrétariat, Cheikh Thiam a reçu une correction sévère de la part d’un agent. La direction pénitentiaire a donné sa version des faits à travers un communiqué.

« L’Administration pénitentiaire rejette fermement les accusations de torture à la Maison d’arrêt de Rebeuss fortement relayées par la presse.

En effet, l’obligation du respect de l’intégrité physique des détenus trouve ses fondements dans les différentes conventions contre la torture ratifiées par l’Etat du Sénégal et les textes nationaux régissant l’organisation et le fonctionnement de nos établissements pénitentiaires. En application de ce cadre juridique, le Sénégal s’est doté d’un organe de veille dans la lutte contre le mauvais traitement en détention, à savoir l’Observatoire des lieux de Privation de Liberté(ONLPL). Aussi l’usage de la force envers le détenu qu’en cas de résistance avec violence ou d’inertie aux ordres donnés est bien encadré par les dispositions du décret 2001-362 du 04 mai 2001 portant procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénales.

Il y a certes eu une altercation entre le détenu Cheikh THIAM et un agent pénitentiaire le samedi 23 septembre et non le mardi 26 septembre mais il n’en est résulté aucune blessure. Les informations faisant cas de « blessures (balafres) à la joue du détenu avec l’usage de matraque » s’avèrent non fondées.

Pour élucider cet incident isolé, une enquête a été ouverte conformément aux lois et règlements en vigueur.

Par conséquent, l’Administration pénitentiaire exhorte les différents intervenants à bien vérifier les informations à partager avant de porter des accusations graves et préjudiciables.

L’Administration pénitentiaire tient à rassurer l’opinion publique que la  protection des détenus par le respect de leurs droits reste une priorité »