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France: le gouvernement peut-il contenir la diffusion des scènes de violences sur les réseaux sociaux?

Accusées d’amplifier les violences urbaines en permettant la diffusion massive d’images d’émeutes dans toute la France, les plateformes comme Snapchat, Tiktok ou Twitter sont dans le viseur du gouvernement. Les autorités intiment aux réseaux sociaux de mettre fin à la diffusion massive de la flambée de violence qui touche le pays depuis la mort, mardi à Nanterre, du jeune Nahel. Mais avec quelle chance de succès ?

« 17h. Créteil. On pète tout », « prévoyez gants, capuches et marteaux », « aujourd’hui, 17h ils vont tout casser à Créteil », « rdv tous à Créteil soleil à 17h »… Dès le début de la journée vendredi, des messages appelant à se rendre au centre commercial de Créteil à 17h circulaient sur les réseaux sociaux. Et dès la fin de journée, sur ces mêmes réseaux, des images montrant des bandes de jeunes s’en prenant à un McDonald’s et autres enseignes se multipliaient.

Depuis le début des émeutes consécutifs à la mort de Nahel, un jeune homme de 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle à Nanterre, en banlieue parisienne, les violences urbaines sont relayées en masse sur les plateformes telles que Snapchat, Tiktok, Telegram ou Twitter. Sur Snapchat, réseau social très prisé de la jeunesse, il suffit d’un clic sur une carte interactive pour voir en temps réel les lieux où sont concentrées les publications, les vidéos de dégradations et d’affrontements avec les forces de l’ordre qui sont devenues virales.