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A Mayotte, la colère des habitants et des élus favorables à l’opération d’expulsions « Wuambushu »

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Des élus et habitants de l’île défendent l’opération policière de destruction de bidonvilles et d’expulsions, et voient dans la présence des Comoriens une menace pour leur sécurité.

Une dame pleure à chaudes larmes. Elle regarde, inconsolable, des pelleteuses détruire quelques habitats informels sur un terrain qui doit accueillir le futur lycée des métiers du bâtiment de Longoni, au nord de l’île de Grande-Terre, à Mayotte. Jeudi 27 avril, le préfet du 101e département de France, Thierry Suquet, voulait démontrer à la presse que l’opération « Wuambushu » se poursuit, alors que plusieurs décisions de justice et les tensions diplomatiques avec les Comores voisines ont largement contrarié les opérations de destruction de bidonvilles et les expulsions de Comoriens sans titre de séjour promises par le gouvernement.