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3-MMC, Buddha Blues… pourquoi les drogues de synthèse posent de nombreux problèmes aux autorités

Citées dans l’affaire Palmade, comme le « 3-MMC », les nouvelles drogues de synthèse (NPS) sont souvent très dures à détecter, et leurs recettes fréquemment modifiées.

Une drogue moins chère, aux effets plus importants… et moins détectables. Une aubaine pour les consommateurs et les dealers, mais un calvaire pour les autorités. Comme le « 3-MMC » apparu dans l’affaire Pierre Palmade, le « Tribe », le « Spice » ou le « Buddha Blues » font partie des près de 900 nouvelles drogues de synthèse présentes sur le territoire européen en 2022.

Que sont exactement les NPS ?

Les nouveaux produits de synthèse (NPS) ou nouvelles substances psychoactives (NSP) désignent, selon la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, « de nouveaux stupéfiants ou psychotropes, sous forme pure ou en préparation, qui ne sont pas contrôlés par les conventions des Nations Unies sur les drogues, mais qui peuvent constituer une menace pour la santé publique comparable à celle posée par les substances énumérées dans ces conventions. »