Menace d’attentat dans le TGV Colmar-Paris : le suspect n’est « pas dangereux », assure son avocat
L’homme aurait menacé ce vendredi « de se faire exploser » en demandant à des passagers s’ils croyaient en Dieu, sans toutefois disposer ni d’arme ni d’explosif.
« Mon client est schizophrène. » Me Elliot Hellenbrand a tenté de désamorcer tout de suite l’affaire autour de son client, coupable d’avoir causé un grand moment de peur dans un TGV Colmar-Paris. Ce vendredi matin, à bord d’un train aux côtés de 280 autres passagers, un homme de 24 ans aurait menacé « de se faire exploser » en demandant à des passagers s’ils croyaient en Dieu. L’individu avait alors été interpellé pour « menace de commettre un attentat » après l’immobilisation du train en gare de Lorraine aux alentours de 8 heures.
L’avocat de l’homme a assuré ce dimanche que son client, « schizophrène en rupture thérapeutique », n’était « pas dangereux », dénonçant une « récupération politique ». Selon Me Hellenbrand, les passagers auditionnés « disent tous » que son client, qui n’était « pas dans son état normal », s’est « juste plaint d’un mal de crâne, en disant : ma tête va exploser, je vais exploser aujourd’hui ». « Ce qui me choque, c’est la façon dont les politiques se servent de choses improbables », a réagi Me Elliot Hellenbrand, déplorant une « récupération politique horrible ».