Papa Massata Diack jugé en appel pour corruption dans le scandale du dopage russe
Dans l’affaire du dopage russe, qui a secoué le monde du sport, Papa Massata Diack est soupçonné d’avoir organisé, en « tandem » avec son père, un système de corruption à partir de fin 2011 pour couvrir des cas de dopage d’athlètes, russes donc, révélés par des variations suspectes sur leurs « passeports biologiques ». Il comparaît à partir du vendredi 13 janvier devant la cour d’appel de Paris.
Chargé du marketing à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), il est également soupçonné d’avoir détourné environ 15 millions d’euros grâce à des commissions jugées « exorbitantes » – parfois près de 22% – sur des contrats de parrainage et de droits télévisés.
En septembre 2020, il avait été condamné à cinq ans de prison ferme et un million d’euros d’amende lors du procès en première instance, où il était absent.
« Il conteste farouchement les infractions reprochées, il n’est pas associé au dopage des athlètes russes et à de quelconques commissions liées à ce dopage », a affirmé à l’AFP l’un de ses avocats, Me Antoine Beauquier, avant ce procès qui doit durer jusqu’au 19 janvier.
Lamine Diack, président de l’IAAF de 1999 à 2015 et ex-membre influent du Comité international olympique (CIO), avait été condamné dans ce dossier à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour corruption et abus de confiance.
Il avait fait appel mais sa mort, en décembre 2021, a entraîné la fin des poursuites le concernant.
Un autre protagoniste de cette affaire, l’ancien chef de l’antidopage à l’IAAF, le Français Gabriel Dollé, est également décédé depuis sa condamnation à deux ans de prison avec sursis.
Deux responsables russes, l’ancien président de la Fédération nationale d’athlétisme Valentin Balakhnitchev et l’ancien entraîneur Alexeï Melnikov, sont également rejugés.
Absents en première instance, ils ont été condamnés respectivement à trois et deux ans de prison ferme pour avoir soutiré 3,45 millions d’euros à des athlètes russes afin qu’ils n’apparaissent pas sur la liste des sportifs suspectés de dopage.
Habib Cissé, qui conseillait Lamine Diack, sera finalement le seul dans le box des prévenus.
L’avocat de 52 ans avait été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis pour avoir reçu ces 3,45 millions d’euros et pour avoir participé au ralentissement des procédures de sanctions contre ces athlètes. Il nie les accusations.
Lamine Diack, président de l’IAAF de 1999 à 2015 et ex-membre influent du Comité international olympique (CIO), avait été condamné dans ce dossier à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour corruption et abus de confiance.
Il avait fait appel mais sa mort, en décembre 2021, a entraîné la fin des poursuites le concernant.
Un autre protagoniste de cette affaire, l’ancien chef de l’antidopage à l’IAAF, le Français Gabriel Dollé, est également décédé depuis sa condamnation à deux ans de prison avec sursis.
Deux responsables russes, l’ancien président de la Fédération nationale d’athlétisme Valentin Balakhnitchev et l’ancien entraîneur Alexeï Melnikov, sont également rejugés.
Absents en première instance, ils ont été condamnés respectivement à trois et deux ans de prison ferme pour avoir soutiré 3,45 millions d’euros à des athlètes russes afin qu’ils n’apparaissent pas sur la liste des sportifs suspectés de dopage.
Habib Cissé, qui conseillait Lamine Diack, sera finalement le seul dans le box des prévenus.
L’avocat de 52 ans avait été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis pour avoir reçu ces 3,45 millions d’euros et pour avoir participé au ralentissement des procédures de sanctions contre ces athlètes. Il nie les accusations.