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La Gambie plante un millier d’arbres dans le cadre de la grande muraille verte africaine

Le projet de grande muraille verte, qui visait initialement à semer 100 millions d’hectares de forêts entre Dakar et Djibouti, est en train d’évoluer face à des résultats peu convaincants, notamment avec l’arrivée de nouveaux pays comme la Gambie. Ce petit pays est au cœur du trafic international de bois rare comme le bois de rose et la découpe du bois y reste une activité fréquente.

Après quelques coups de pelle, Mariama Sallah, institutrice de 23 ans, enfonce une pousse de baobab dans le sol et tasse la terre. Pour cette bénévole, issue d’une famille de fermiers, planter des arbres est indispensable pour limiter l’impact de la sécheresse sur les récoltes. « Ma famille, la plupart d’entre eux sont des fermiers, et à cause du changement climatique, certains n’ont pas eu un bon rendement pendant la saison des pluies. La façon dont ils produisaient avant et maintenant, c’est totalement différent », souligne-t-elle.

Parmi les jeunes pousses, une espèce en voie d’extinction est replantée, celle du bois de rose. Pour Mariama, c’est une manière de sensibiliser les communautés à ne pas couper ce bois rare qui fait l’objet de trafics illégaux dans le pays. « Si vous faites partie de ceux qui plantent des arbres, vous n’avez pas envie de les détruire ensuite, ou même si vous voyez des gens qui détruisent des arbres, vous ne les encouragez pas », ajoute Mariama Sallah.

Mieux intégrer les communautés locales

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