Équateur: «On restera mobilisés le temps qu’il faudra»
Alors que le mouvement de protestation ne faiblit pas, la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur (Conaie) annonce la poursuite des actions dans l’ensemble du pays. Bien que le président Guillermo Lasso a décrété l’état d’exception dans trois provinces pour contenir les manifestations, les Équatoriens ne décolèrent pas. Au contraire, la puissante Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur, la plus grande organisation de peuples indigènes du pays, a étendu ses blocages routiers à 14 des 24 provinces du pays, paralysant samedi des routes des provinces de Pichinca (où se trouve la capitale Quito), d’Imbabura et de Cotopaxi.Défiant le gouvernement, cette dernière demande la baisse du prix des carburants, mais dénonce aussi le manque d’emplois et l’octroi de concessions minières dans les territoires autochtones. La Conaie a également demandé samedi à l’Assemblée nationale d’abroger l’état d’urgence afin de « ne pas être complice de la répression contre le peuple », a-t-elle indiqué sur Twitter. La Conaie, qui a contribué au renversement de trois présidents équatoriens entre 1997 et 2005 et avait déjà mené les violentes manifestations de 2019, compte poursuivre le mouvement jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites, explique l’un des porte-parole de l’organisation, Andres Tapia.
Toutinfo.net avec RFI