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ABDOU KARIM FOFANA, MINISTRE EN CHARGE DU SUIVI DU PSE : « Les entreprises publiques ont reversé 128 milliards de FCFA de dividendes en 2021 »

ECONOMIE : Malgré la conjoncture économique négative, marquée par le covid-19 et de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les entreprises publiques et parapubliques ne se sont jamais autant portées. Pour cause, en 2021, les structures publiques ont reversé 128 milliards dans les caisses de l’État, alors qu’en 2012, elles reversaient que 4 milliards en termes de dividendes. C’est en tout cas, la révélation faite, hier par le ministre en charge du Plan Sénégal émergent (PSE).

« Le PSE tient toutes ses promesses », a déclaré d’emblée, Abdou Karim Fofana, en présidant hier, à Dakar, la revue annuelle 2021 de l’exécution des projets et réformes phares du PSE. La rencontre a été organisée par le Bureau Opérationnel de Suivi (BOS), au King Fadh Palace. C’était une occasion forte pour M. Fofana de faire des annonces sur les bonnes performances de l’administration sénégalaise en termes de dividendes. D’après le ministre en charge du suivi du PSE, lorsque le Président Macky Sall arrivait en pouvoir en 2012, les structures publiques ne reversaient que 4 milliards de FCFA, en termes de dividendes, alors qu’aujourd’hui, elles reversent de plus 120 milliards de FCFA.

« 120 MILLIARDS DE DIVIDENDES EN 2021 »

 Ce qui selon lui, démontre à suffisance les bonnes performances de l’administration publique du point de vue de l’efficacité, mais aussi de la rentabilité et des actifs qui sont gérés par l’Etat du Sénégal.  « Sur les réformes, on a des structures publiques qui, en 2012 ne reversaient que 4 milliards de FCFA, en termes de dividendes. En 2020, ils ont reversé plus de 50 milliards de dividende et cette année, ils ont reversé à plus de 120 milliards de FCFA, 128 milliards plus précisément.  Cela montre les performances de l’administration du point de vue de l’efficacité, mais aussi de la rentabilité et des actifs qui sont gérés par l’Etat du Sénégal. Donc, il y a beaucoup de secteurs où le Sénégal fait des bons graduels malgré cette conjoncture économique et géopolitique difficile », a fait savoir le ministre. 

Revenant sur la revue annuelle 2021 du PSE, Abdou Karim Fofana affirme que le premier constat est que le Plan Sénégal Emergent (PSE) tient toutes ses promesses et une embellie est notée dans chaque secteur. « Le plus important, c’est de constater que le Sénégal résiste aux chocs exogènes, que soit la Covid 19 ou la crise ukrainienne, malgré la dépendance de notre économie à plusieurs facteurs extérieurs. Nous avons noté que la trajectoire de notre croissance est en train de reprendre son chemin. De plus en plus, nous avons une croissance qui permet de nourrir des secteurs sociaux davantage », a assuré le ministre, en charge du PSE. 

« IL FAUT ENCORE DES EFFORTS POUR ARRIVER A L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE »

A titre d’exemple, selon lui, dans le secteur de la culture céréalière en particulier notre pays a fait, des avancées notoires. « Nous sommes arrivés à un moment où nous sommes près de 400 000 tonnes de céréales. Il faut encore des efforts pour y arriver puisque   l’autosuffisance est normalement 4 000 000 tonnes. En 2012 nous étions à 2 000 000 de tonnes, aujourd’hui nous sommes à 3 600 000 tonnes et il faut encore des efforts dans le secteur », a détaillé M. Fofana, soulignant les opportunités que notre pays peut tirer de l’exploitation du pétrole et du gaz. « L’exploitation du Pétrole et du Gaz, c’est d’abord beaucoup d’opportunités pour notre économie au-delà des recettes budgétaires à partir de 2023 pour le gaz et 2026 pour le pétrole. Ce sont d’abord des recettes budgétaires, mais de plus ce sont des opportunités économiques pour diversifier notre économie. Si on arrive à exploiter notre pétrole et notre gaz le secteur de la pétrochimie pourrait se développer et on pourra fabriquer nous-mêmes nos engrais et notre urée pour nos agriculteurs », a encore assuré le ministre Fofana, indiquant qu’il y aura non seulement la disponibilité de l’électricité et la baisse du coût de l’électricité, mais aussi l’impact social sera énorme pour les populations avec plus de couvertures sociales et plus d’infrastructures sociales de base. 

Abdoulaye DIOA