LANCEMENT DE LA SECONDE PHASE DU PRAPS-2-SN
Une enveloppe de plus de 24 milliards de francs CFA… La seconde phase du PRAPS-2-SN, c’est-à-dire, la deuxième phase du projet régional d’appui au pastoralisme du Sahel (PRAPS2-SN), d’un montant de plus de 24 milliards de francs CFA au profit des pays comme le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, est lancée jeudi matin, à Diamniadio, sous la houlette du Ministère de l’Élevage et des Productions Animales (MEPA), financée par la banque mondiale (B.M).
Et, il, le projet PRAPS-2, sera mis en œuvre pour une durée de 6 ans, par le Ministère de l’Elevage et des Productions Animales (MEPA), dont le Coordonnateur du PRAPS-2-SN, est Monsieur Ousmane Sakho, Ancien Secrétaire Général du MEPA, a appris le reporter du journal agricole et pastoral sénégalais (LEJASENAM) et la rédaction de ses plateformes numériques agricoles et pastorales Rondelleplus Online Sénégal et le www.rondelleplus.org . A en croire, Monsieur Ousmane Mbaye, le tout nouveau Secrétaire Général du MEPA, en ces termes : « L’enveloppe qui a été réservée pour le Sénégal est de 15 milliards de francs CFA pour une durée de 6 ans… ». D’après, le Représentant de la Banque Mondiale, Monsieur Farouk Mollah Banna, Responsable Sectoriel-Développement Durable :
« Nous sommes aujourd’hui à l’orée du PRAPS-2, qui est une reconnaissance en soi des efforts intenses fournis par tous les acteurs du projet, et des résultats et impacts tangibles sur le terrain au bénéfice des populations qui sont parmi les plus vulnérables dans la région. Cela a été reconnu au plus haut niveau de la Banque Mondiale ». Pour lui : « Cette deuxième phase est encore plus ambitieuse que la première. Avec son objectif de renforcer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées de la région du Sahel, elle vise une mise à l’échelle tant géographique que thématique. Le PRAPS-2 mettra en effet davantage l’accent sur le renforcement des capacités institutionnelles régionales et nationales, notamment les stratégies, les réglementations, les mécanismes de gouvernance, les outils et les données pour l’appui à l’intégration régionale… ».
Pour rappel, ce projet, plus communément appelé « PRAPS », a vu le jour en mai 2015 dans le sillage de la Déclaration de Nouakchott adoptée en octobre 2013 par les chefs d’Etats et de gouvernements des six pays sahélo-sahariens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, et Tchad). Bref, la pertinence des piliers de cette Déclaration sur lesquels le Projet a été bâti, s’est confirmée et même renforcée tout au long de ses six années de mise en œuvre, ils visaient premièrement à un renforcement des services à la production… A Suivre…