Economie

MONNAIE LOCALE ET COMPLÉMENTAIRE:Les leaders de Yewwi Askan Wi volent au secours de Sonko

ECONOMIE :Les leaders de la Coalition Yewwi Askan Wi sont montés au créneau pour prendre la défense de Ousmane Sonko, candidat de ladite coalition à Ziguinchor lors des élections locales du 23 janvier 2022. Sonko  a dans son programme Burok émis l’idée d’une monnaie locale qui aura court qu’en Casamance. 

«Le projet politique de transformation de notre candidat de Ziguinchor se propose donc de relever ce défi commun à presque toutes les régions du Sénégal en reconnaissant et amplifiant ces formes plurielles d’entreprises et en introduisant de nouvelles, afin d’appuyer des comportements coopératifs solidaires, responsables devant la société », explique Yewwi Askan Wi dans un communiqué, signé des leaders de la Coalition. 

« C’est dans ce cadre que le candidat de la coalition Yewwi Askna Wi (YAW) à Ziguinchor, dans son programme, évoque la question de la monnaie complémentaire locale MCL parfois appelée monnaie sociale », poursuivent les leaders de YAW, dans leurs explications. 

D’après eux, les économistes savent bien qu’il s’agit là de la règle plutôt que d’exception : près de 10 000 formes de paiement ont été identifiées en 2020 dans 198 pays. « La jeune génération des Digital Natives sénégalaise connaissent bien par exemple la monnaie du BITCOIN utilisée ici comme partout presque dans le monde. Cette vision de notre candidat à la mairie de Ziguinchor, conforme aux meilleures pratiques dans le monde, est donc la plus apte à sortir les masses populaires, surtout celles de l’intérieur du pays de l’extrême pauvreté et doter les communautés de moyens conséquents pour impulser leur développement local par l’inclusion financière », assure Yewwi Askan Wi. 

« La coalition Yewwi Askan Wi (YAW) félicite donc son candidat, Ousmane Sonko, à la mairie de Ziguinchor, pour non seulement la brillante présentation de son programme, tant dans le fonds que dans la forme, mais surtout pour la générosité manifestée en partageant sa vision de la gouvernance locale pour plus d’impact sur le pays », lit-on dans le communiqué. 

« Face à ce défi de transformation de notre économie pour la rendre plurielle et inclusive, aujourd’hui plusieurs gouvernements facilitent ces changements en modifiant les lois, en incorporant ces comportements dans un nouveau cadre de culture économique, en favorisant leur accès aux ressources publiques, au crédit, au marché », justifie encore YAW. 

Auparavant, YAW a fait remarquer que «dans notre pays et surtout dans les régions périphériques dont la Casamance, l’économie domestique et les activités considérées comme informelles, ne sont pas prises en compte, bien qu’elles soient une condition indispensable au fonctionnement de l’économie formelle, en satisfaisant des besoins et en créant des emplois que l’économie capitaliste ne prend pas en charge.  Ces activités sont aux mieux perçus comme relevant d’une économie souterraine et illégale et sont ainsi rejetées en dehors de la sphère économique, précisément parce qu’elles ne s’ajustent pas au paradigme associant l’entreprise – privée ou publique – et le travail salarié». 

Mamadou SARR