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PRESENTATION DE «BILLETS DE SALON» : Une cérémonie réussie, des témoignages et un débat de haut niveau

«Billets de salon», c’est le livre qui cartonne en ce moment et qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. Dès lors, ce n’est point une surprise que la séance de dédicace du samedi dernier soit une grande réussite, malgré le contexte de la Covid-19.

Les lecteurs ont convergé très tôt et en masse, à l’école de journalisme, Ejicom, du Doyen Hamidou Tidiane Sy, qui a abrité la cérémonie de samedi. Par groupes, ils ont suivi la présentation de l’ouvrage, par Aliou Ndiaye, médiateur culturel et critique d’art, entouré entre autres de Saër Ndiaye, Elie Charles Moreau des Editions, Le Nègre International, Anna Sow, Dr Aminata Sarr Malick. Avec la présence du  Dr Khadim Bamba Diagne au Dr Abdourahmane Diouf qui ont fait des témoignages et livré leurs notes de lecture, en passant par Dr Cheikh Tidiane Dièye, pour ne citer que ceux-là, la cérémonie a été un grand succès.

Propos non complaisants, simplement fidèles aux faits

«Les journalistes sont des observateurs privilégiés de l’actualité quotidienne. Ce statut confère à leurs récits une portée qui relève du témoignage pour la postérité. Ils deviennent ainsi des historiens du présent, lorsqu’ils acceptent de se démarquer du fameux peloton que Serge Halimi (1998) assimile à celui des «nouveaux chiens de garde». Dans la marche de la jeune nation sénégalaise, de 1960 à nos jours, des journalistes ont souvent écrit pour témoigner. Leurs ouvrages s’imposent naturellement dans l’espace public en vertu de leur présumé statut d’observateur, équidistant des multiples chapelles qui composent le tissu social, économique ou politique», rappelle d’emblée le présentateur. Qui ajoute que «L’ouvrage de Mame Gor Ngom titré «Billets de salon» fait partie de cette cuvée» et que «l’auteur a fait le choix d’un genre rédactionnel libre, en écrivant ses billets, avec des propos non complaisants, simplement fidèles aux faits. L’objectif étant uniquement de témoigner».

Des  éléments d’analyse et d’appréciation autour de l’affaire «Sweet beauty»

Poursuivant, il souligne que «Mame Gor propose à ses lecteurs une compilation de «billets», une chronique quotidienne, qui aborde la lecture des faits, avec clarté et précision, à travers un style parfois taquin et expéditif. Ces billets, publiés au gré d’une brûlante actualité, font ressortir des éléments d’analyse et d’appréciation autour de l’affaire «Sweet beauty» du nom d’un salon de massage identifié comme étant le théâtre de «faits incroyables», pour reprendre les termes de l’auteur dans son avant-propos». Et Aliou Ndiaye d’ajouter que qu’à travers les cent vingt pages de cet ouvrage, «Mame Gor nous invite à sa partie de chasse…à l’information. Il le fait au détour d’un agréable processus narratif, rigoureusement arrimé à la chronologie des faits, tout en tant avertissant le lecteur qu’il fera face, tout au long de ce récit, à « une sale affaire » qui fait appel aux propres facultés cognitives du public».

Un public présent sur les lieux qui n’a pas été du tout passif. Des débats profonds sur le livre et sur les problématiques abordées. C’était en séances perlées, une belle trouvaille, pour le respect des gestes barrières en ces temps de pandémie de la Covid-19.

L’info