A la Une

REHABILITATION DU PAD ET RELANCE ECONOMIQUE : Le Japon met sur la table 21 milliards de FCFA

Le Sénégal et le Japon ont signé hier, deux accords d’un montant global de 21,935 milliards de francs CFA pour le projet de réhabilitation du Port de Dakar et le Programme d’urgence en réponse à la crise du Covid-19.

Les accords ont été paraphés par le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo. ‘’Je dois relever avec satisfaction que le financement complémentaire de 416 millions de yens, soit 2,80 milliards de francs CFA du projet de réhabilitation du môle 3 du Port de Dakar, portera la contribution totale du Japon à 21,935 milliards de francs CFA’’, a déclaré Amadou Hott, indiquant que l’objectif visé par ce financement complémentaire est de prendre en charge les travaux de réhabilitation qui sont suspendus depuis des mois et dont les impacts seront  notables sur la complexité surtout  dans le contexte de relance de l’économie post-covid-19. ‘’Le port doit moderniser ses installations et accroitre sa compétitivité pour augmenter son chiffre d’affaires, en vue de conforter le rôle qu’il joue dans le développement du commerce extérieur au Sénégal et dans la sous-région’’, a souligné M. Hott. Pour ce qui est du programme de soutien d’urgence en réponse à la crise de covid, portant sur un montant de plus de 2,570 milliards de francs CFA, le ministre de l’Économie a souligné qu’il permettra de fournir des équipements liés à la chaîne de froid, à la construction d’entrepôts de vaccin, de produits pharmaceutiques etc. ‘’Les mesures barrières et de confinement ont atteint leurs limites et c’est pourquoi, il nous faut absolument trouver un vaccin accessible à tous’’, a encore indiqué Amadou Hott, estimant que l’acquisition des vaccins suppose avoir un dispositif approprié de stockage et de conservation. Pour sa part, l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo a rappelé que les deux accords s’inscrivent dans la concrétisation des piliers de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui demeure une économie à travers l’investissement dans les infrastructures de qualité.

L’info