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CODE DE LA PRESSE: Adoulaye Diop promet la signature des textes d’application

Le ministre de la culture et de la communication, Abdoulaye Diop, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à prendre les dispositions permettant une signature rapide de l’ensemble des textes d’application du code de la presse.
Le ministre de la Culture et de la Communication a rehaussé de sa présence hier, la célébration de Journée mondiale de la liberté de la presse au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Devant les acteurs de la presse et les étudiants en journalisme, Abdoulaye Diopa réaffirmé l’engagement du gouvernement à prendre les dispositions permettant une signature rapide de l’ensemble des textes d’application du Code de la presse. «Le nouveau Code de la presse prend en compte l’essentiel des préoccupations des acteurs de la presse. C’est une de nos priorités. Toutes les dispositions seront prises pour la signature rapide des textes d’application de ce code», a-t-ilassuré. Des représentants du Bureau Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Unesco, du Syndicat des professionnels de l’information et dela communication du Sénégal (Synpics) et d’autres organisations de journalistes ont participé à cette manifestation axéesur le thème : «Médias pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation». Selon le ministre Abdoulaye Diop, «la journéemondiale de la liberté de lapresse est un symbole, une ma-nière de réfléchir sur l’engage-ment des femmes et hommes desmédias pour  donner une opi-nion éclairée à la population».Il estime que le nouveau Code dela presse est adapté aux muta-tions et prend en compte l’essen-tiel des préoccupations desacteurs de la presse.S’exprimant au nom des parte-naires, le Directeur Général dubureau régional de l’Unesco, Di-mitri Sankha, a rappelé la centra-lité de la liberté de la presse.«L’indépendance, la liberté etl’autonomie des médias doiventêtre respectées et les NationsUnies engagent les Etats à garan-tir cette liberté», a ajouté M. San-kha qui a  suggéré augouvernement «à avoir une loisur l’accès universel à l’informa-tion». De son côté, le secrétaire généraldu Synpics, Ahmadou BambaKassé, a indiqué que le Sénégaldispose en théorie d’un bel envi-ronnement des médias, mais desmanquements existent s’agissantnotamment dans l’application duCode de la presse.Il a ainsi cité l’inexistence d’uneloi sur l’accès universel à l’infor-mation, qui est, à ses yeux, uncombat à mener. Dans son mot de bienvenue, ladirectrice du Cesti, CoussonTraoré Sall, a invité les journa-listes à faire de cette journée unmoment de réflexion sur le rôlede leur profession.

( Toutinfo.net, M. SARR et APS )